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Consécration à Marie




Tous à vos claviers et à vos cœurs pour Notre Dame, pour la France et pour la Chrétienté !
Chers amis,
Il est urgent de venir rejoindre les très nombreux inscrits pour notre bouquet à Notre Dame ! En effet, c'est à partir du dimanche 22 avril que les inscrits vont recevoir chaque jour un courriel afin de les aider dans leur progression spirituelle jusqu'au grand jour de la Pentecôte où, aux pieds de Notre Dame, nous offrirons TOUT, à Celle qui nous a donné Celui qui est TOUT.

Êtes-vous prêts ? Voulez-vous nous rejoindre ? En un clic et 33 jours, vous pouvez réaliser le plus beau Bouquet à Celle qui doit entraîner pour la Reconquête des âmes et des peuples au Christ-Roi.

Ce message s'adresse aussi à ceux qui vont renouveler leur Consécration !

Sur notre site www.nd-chretiente.com, dès dimanche 22 avril, vous trouverez le programme détaillé de la préparation (avec toutes les prières et lectures) et ceux qui n'ont pas accès à Internet chaque jour ou qui doivent partir en voyage pourront le télécharger ou l’imprimer.

Prenez le temps, maintenant, de lire ce beau texte d'un aumônier du Pèlerinage et que vos cœurs s'enflamment pour une Moisson de pèlerins très nombreux sur notre route de Chrétienté.

Amitiés à chacun et courage en ce temps Pascal.

Abbé François Pozzetto   
Aumônier général   

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Le 15 avril 2007
Dimanche de Quasimodo / de la divine Miséricorde

Cadres de NDC,
Amis pèlerins,
Bientôt cette course bénie nous mènera jusqu'à la Pentecôte pour y offrir à Notre-Dame notre pèlerinage, nos familles, nos patries et, avant tout, nos personnes. Nous sommes déjà au moins 350 inscrits à cette préparation... Quel beau bouquet à Notre-Dame en action de grâces pour ce 25ème pèlerinage de Chartres ! Quelle belle armée de « chevaliers » et quelle belle escorte de « servantes » pour l'Immaculée !

Le mystère de Pâques : « de la mort à la vie »

La consécration mariale s'enracine dans le mystère pascal puisqu'elle consiste à renouveler les promesses de notre Baptême. Notre Baptême a été une véritable pâque, c'est-à-dire un « passage », non plus à travers la Mer Rouge, mais du péché à la sainteté, de la mort à la vie. Le péché originel nous a été remis tandis que nous avons reçu une vie nouvelle, la vie de grâce, la Vie même de Dieu, proportionnée à notre condition.

Ce n'est point Moïse qui nous a ouvert ce passage mais le Christ Lui-même, par sa mort et sa Résurrection. Or, bien qu'Il eût pu accomplir seul notre rédemption, sa volonté a été de l'accomplir avec sa Mère : tout ce qu'Il nous a mérité premièrement et par Lui-même, Elle nous l'a mérité avec Lui, secondairement et par participation certes, mais bien réellement. Dans le mystère de la co-rédemption de Marie, nous tenons donc un fondement théologique solide de la consécration mariale : dans le plan de Dieu, Marie tient une place essentielle dans notre Salut.

Et, de même que la Mère de Jésus a accompagné, encouragé et offert Son Fils en cette douloureuse autant que glorieuse pâque, sa vocation est pour les siècles de guider chacun de ses nouveaux enfants (« Mère, voici votre fils ») sur la voie difficile à comprendre, plus difficile encore à parcourir « de la mort à la vie » (voir le second article ci-après). Se consacrer à Elle consiste dès lors à lui donner la main sur cette voie, dans une confiance absolue.

La Pentecôte et la mission de l'Immaculée

Mort à lui-même plus vite et plus facilement grâce à la consécration mariale, le chrétien sera libre de servir et d'aimer Dieu et le prochain : « libérés des mains de nos ennemis, prophétisait Zacharie dans son cantique pour la naissance de saint Jean-Baptiste, nous Le servirons ».

C'est pourquoi les âmes mariales sont nécessairement des âmes missionnaires, dans le secret du cœur au moins, comme le fut sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, et souvent dans leurs œuvres extérieures. Que l'on songe seulement à l'ampleur et plus encore à la profondeur de l'évangélisation de la Bretagne par saint Louis-Marie Grignon de Montfort, dont le moindre des fruits ne fut pas l'inébranlable fidélité au Christ de ces régions pendant la révolution « française ». Que l'on songe aussi à l'intrépide, ingénieux et insatiable apôtre que fut au XXème siècle saint Maximilien-Marie Kolbe... C'est lui-même (voir le premier article ci-après) qui nous communiquera son secret avec sa parole de feu.

Remarquons au passage l'unité profonde qui marque notre cher pèlerinage : il est missionnaire parce que marial, et marial parce que missionnaire. Ainsi, est-il authentiquement un pèlerinage de Pentecôte : c'est alors qu'ils étaient en prière avec Marie que les apôtres reçurent le Saint-Esprit et commencèrent à annoncer l'Evangile aux Nations.

A bientôt sur les routes de Chartres, y compris celle des non-marcheurs tout autant invités à se consacrer ou à renouveler leur consécration à Notre-Dame, et bonne préparation !

Un aumônier du pèlerinage

Consécration mariale, méditons encore:



DIMENSION MISSIONNAIRE DE LA CONSECRATION

LA « MISSION DE l’IMMACULEE »

La vie du P.Kolbe fut une consécration totale, absolue, et conditionnelle à l’Immaculée, en vue de combattre le bon combat dans les rangs de la Victorieuse des batailles de Dieu : la Milice de l’Immaculée (en France, on l’appelle la Mission de l’Immaculée).
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UNE CONSECRATION

Pour vivre cette vie mariale si forte, si absolue, la consécration à l’Immaculée est indispensable. Le Père Kolbe ne se lasse pas de le redire tellement il a la conviction de se tenir en présence de l’essentiel.

La consécration à l’Immaculée est la grande aventure spirituelle que le Père Kolbe nous propose à sa suite. Il s’agit donc de s’ouvrir totalement à la présence agissante de l’Immaculée ou, mieux encore, de se laisser envahir par elle et par elle seule.

Dans la consécration vécue du Père Kolbe, il y a un rapport personnel, direct de chacun avec l’Immaculée. Se consacrer à l’Immaculée consiste à lui livrer notre vie, non seulement une fois en passant, mais d’instant en instant, au cours des événements les plus divers, y compris la mort. C’est donc un lien d’amour et de dépendance que nous établissons volontairement avec l’Immaculée.

UNE CONQUÊTE

Cette consécration a un but. Il s’agit de participer au travail missionnaire qui est confié à l’Immaculée, à la lutte qu’elle engage depuis l’origine, au jour où il est dit : Je mettrai une hostilité entre la femme et toi, entre sa descendance et ta descendance : elle t’écrasera la tête et tu la mordras au talon (Gen. : 33/15).

Aussi le titre est-il justement choisi par le Père Kolbe pour ce regroupement des volontaires de l’Immaculée : la « Milice » qui est la Mission de l’Immaculée.

Nous voyons donc combien la consécration a pour but de nous rendre disponibles dans le combat pour sauver les âmes. Avec clarté, le Père Kolbe a précisé le plan de conquête. Il fait remarquer que chacun de nous doit lutter sur trois fronts : soi-même, son entourage et le monde entier. Il s’agit là de trois pôles où l’Immaculée nous attend, où nous devons lui permettre d’agir pour le Règne du Christ Seigneur. Si le Ciel est l’état de la perfection dans l’amour, la terre est l’endroit du combat où rien n’est stable, où tout est à conquérir.

La Mission de l’Immaculée, telle que le Père Kolbe l’envisage, nous renvoie directement à la parole de saint Paul : « Armez-vous de force dans le Seigneur, de sa force toute puissante. Revêtez l’armure de Dieu pour être en état de tenir face aux manœuvres du diable… afin qu’au jour mauvais, vous puissiez résister et demeurer debout, ayant tout mis en œuvre (Eph. : 6/10-13).

Désormais, ne soyons pas étonnés si le Père Kolbe a donné à la M.I. les dimensions de son cœur. Au moment de sa mort, il nous laisse ces paroles qui, en vérité, le résument comme en traits de feu : « Ceux qui se donnent à l’Immaculée veulent brûler d’un amour toujours plus fort pour elle… et faire brûler de leur ardeur le plus d’âmes possible… Ils désirent conquérir pour l’Immaculée le monde entier et chaque âme en particulier » (Nazwa : 1940).

« Notre désir est non seulement que nous soyons nous-mêmes consacrés sans limite à l’Immaculée, mais encore que toutes les âmes du monde entier, celles qui existent maintenant et celles qui viendront ensuite, se consacrent à elle d’une façon illimitée… Celui qui est consacré totalement à l’Immaculée a déjà atteint la sainteté, et, celui qui se laisse conduire plus parfaitement par elle dans la vie intérieure et extérieure, participe davantage à son esprit. » (29-4-1931 : L.P. Florian Koziura).

CONQUÊTE DU MONDE ENTIER

« La caractéristique qui doit imprégner toute notre activité, c’est à travers l’Immaculée, notre but étant la conquête du monde entier et de chaque âme en particulier à l’Immaculée et, à travers elle, au Cœur Très Sacré de Jésus.

« … La parole imprimée ou transmise sur les ondes de la radio, ou bien de la télévision, ou sur l’écran du cinéma, tout cela, il faut l'utiliser pour enseigner à tous et à chacun qui est l’Immaculée, pour répandre l’amour qui lui et dû et surtout raviver cet amour fondamental relevant, non pas du sentiment, mais plutôt d’une volonté qui s’unit à la volonté de l’Immaculée, de même qu’elle a uni intimement sa volonté à la volonté de Dieu, au Cœur de Dieu.

« … Ainsi l’Immaculée prendra, elle-même, chaque jour possession de chacune des âmes qui lui sont consacrées et à travers nous pénétrera en elles pour les purifier, les embellir et y introduire Jésus » (2-12-1931 : L.P. Florian Koziura).

« L’Immaculée veut avoir par ses ‘Cités’ la possibilité d’éclairer les esprits, de dissiper ce courant de froideur, d’allumer le feu de l’amour envers elle, sans limite, avec une pleine liberté, sans crainte de voir les cœurs se refroidir et se fermer » (10-11-1934 : L.Fr.Niepokalanow).

« Rayonner sur notre entourage, conquérir des âmes à l’Immaculée pour que devant elle s’ouvrent aussi les cœurs de nos prochains, pour qu’elle règne dans le cœur de tous ceux qui se trouvent partout dans le monde sans distinction de races, de nationalités, de langues et, aussi, dans les cœurs de tous ceux qui vivront en n’importe quel temps jusqu’à la fin du monde. Voilà notre idéal ! » (1936 : R.N.15 : Notre idéal).

Saint Maximilien Kolbe
Extraits de « Ecrits spirituels inédits »
Présentés par l'abbé J.F. Villepelée


Cet ouvrage riche et plein de souffle est enfin réédité.
Pour se le procurer : denis@edicoeslogos.com.br
ou Mme Jean Nicol Lieu-dit Les Faucaune
26300 Châteauneuf sur Isère



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JOIE ET DOULEUR

Il faut qu'il y ait un "oui" perpétuel dans l'intime de l'homme. Rappelez-vous combien de fois dans la Sainte Bible, vous avez entendu : « Abraham ! Me voici ! ». Cette réponse revient toujours « Me voici ! ». Il n’y a pas d'autre parole. La disponibilité est toujours requise. Et de ce « Me voici », dans la mesure ou il est prononcé par l'intime profond de l'homme, découle une sagesse et une connaissance qui ne peuvent s'acquérir à force de travaux intellectuels, ni par des lectures et beaucoup de bibliothèques, ni par de grandes fatigues. C'est une connaissance qui envahit l'homme comme une grâce, comme des rayons de sagesse.

Les chrétiens entrent souvent dans la vie, dans les écoles et dans les différentes activités, avec une formation plus ou moins bonne, généralement avec une idée fausse qu’il leur faut toujours corriger pour que leur avancement sacré soit réel, vrai et efficace.

Souvent, au catéchisme, sans en être toujours conscient, on fait peu à peu passer l'idée que, si nous sommes bons chrétiens, tout ira bien, sur terre, que nous aurons toutes les choses matérielles: travail, santé, argent, estime, honneurs, en un mot, que nous aurons tout. C'est un 1eurre. C’est comme si nous disions que le Christ a vécu avec ces privilèges-là.

Le chrétien obtient ces choses intérieurement : il obtient des grâces, il obtient la paix, il obtient l'amour, celui que le monde ne peut donner, celui qui ne meurt pas ; il obtient la grande grâce du pardon, il est continuellement bénédiction. Car il est possible que nous souffrions, que nous soyons malades, que nous ayons des épreuves en tout genre, que nous soyons calomniés, que nous vivions dans la pauvreté et au milieu de désastres extérieurs, mais tout cela devient une grâce si nous nous offrons vraiment au Seigneur, sans condition.

Je ne parle pas des ermites, des prêtres et des consacrés, je parle de l'offrande qu'ont faite et font de nombreuses âmes, même en pleine vie du monde actif et bruyant.

Et nous devons bien savoir aussi que la Très Sainte Vierge, âme la plus pire et la plus belle, la créature la plus innocente et la plus sage, a reçu lorsque Jésus était encore tout petit, l'annonce qu'une « épée » devait transpercer son âme.

Lorsque nous avons été baptisés, « nous avons été baptisés dans la mort du Seigneur », comme le dit saint Paul. Cela veut dire, d’une part, que nous sommes prédisposés à accepter n’importe quelle douleur, épreuve, solitude et trahison sans maudire, à l’imitation du Christ ; et, d’autre part, que cette disponibilité ouvre, dans l’intime de l’homme, les portes mystiques à la joie éternelle que personne ne peut nous enlever, comme le dit le Christ. Ces deux réalités vont ensemble et se reçoivent ensemble selon le degré de préparation des personnes.

C’est pourquoi j’ai souvent dit que les enfants, comme les adultes, sont trompés quand ils croient que, puisque les sacrements ouvrent la porte de la vie, ils doivent s’attendre à un chemin de roses, sans la moindre douleur. Ils doivent, au contraire, se préparer à une joie que le monde ne connaît pas, qui nous envahit intérieurement ; et nous devons savoir que nous pourrons être aussi appelés à témoigner de notre Foi, à souffrir pour le bien de ceux que nous aimons, à souffrir comme le Christ, à côté du Christ, pour tous les hommes.

Père Théodossios-Marie de la Croix
Extrait de « La Consécration à la très sainte Vierge »
Editions Bénédictines 2005 Rue Georges Ratier 36 170 Saint-Benoît-du-Sault
www.editionsbenedictines.com



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