POUR QUI ?
Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié : Aux pieds de Marie, ma mère chérie, j’ai trouvé la vie. Vous tous qui souffrez, venez à Marie.
Saint Bernard : A tous, elle ouvre le sein de la miséricorde pour que tous reçoivent de sa plénitude : le captif, la délivrance ; le malade, la guérison ; l’affligé, la consolation ; le pécheur, le pardon ; le juste, la grâce ; l’ange, la joie ; la Trinité toute entière enfin, la gloire, et le Fils, une chair humaine, de telle sorte que nul ne se dérobe à sa chaleur.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : Ne trouvant aucun secours sur la terre et près de mourir de douleur, je m’étais aussi tournée vers ma Mère du ciel, la priant de tout mon cœur d’avoir enfin pitié de moi.
Saint Bernard : Souvenez-vous, ô très compatissante Reine, que jamais on n’a entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous ait été abandonné?
Saint Bernard : La charité de Marie pour nous ne saurait être ni plus miséricordieuse ni plus efficace. La compassion surabonde en son cœur et se déverse, pour les soulager, sur toutes nos misères. Oui vraiment, elle est riche en puissance, elle est riche en pitié.
Saint Ephrem : Marie : hôtellerie des pêcheurs ; notre refuge dans le péril ; port des affligés.
Bernardin de Bastis : O pécheur, qui que tu sois, ne perds point courage, mais recours avec assurance à notre auguste Reine.
Révélations à Sainte Brigitte : Si coupable que soit un homme, dès lors que, d’un cœur sincère, il se tourne vers moi, je suis prête à l’accueillir. Qu’importe le nombre de ses péchés ! Je ne regarde que sa bonne volonté présente. Je condescends volontiers à panser toutes ses plaies et à les guérir, car l’on m’appelle, et je le suis en effet, la Mère de miséricorde.
Saint Germain : Marie : le repos dans les angoisses du cœur.
Saint Bonaventure : Marie : réconfort dans le malheur et consolation dans la souffrance.
Saint Ignace, martyr : Marie : une citadelle imprenable, ouverte à ceux qui soutiennent les combats de la vie.
Le pieux Louis de Blois : O ma Souveraine, lorsque je lutte, protégez-moi. Si je faiblis, fortifiez-moi.
Saint Bernard : Dans les périls, dans les angoisses, dans les incertitudes, pense à Marie, appelle Marie… Si tu la suis, tu ne dévies pas ; si tu la pries, tu ne désespères pas ; si tu penses à elle, tu ne t’égares pas ; si elle te soutient, tu ne tombes pas ; sous sa protection, tu n’as pas peur ; sous sa conduite, tu ne t’épuises pas ; si elle t’est propice, tu parviens au but.
POURQUOI MARIE ?
Saint Bernard : Cherchez la grâce, mais cherchez-la par Marie.
Saint Antonin : Prétendre aux grâces divines sans l’intercession de Marie, c’est tenter de voler sans ailes.
Saint André de Crète : Notre très gracieuse Souveraine a coutume de donner beaucoup en échange des moindres hommages.
Saint Pierre Chrysologue : La Vierge a reçu la grâce pour nous donner le salut.
Bernardin de Bastis : Marie est plus empressée à vous distribuer ses bienfaits et ses grâces que vous ne pouvez l’être à les recevoir.
Saint Germain : Nul, ô Marie, ne se sauve que par vous ; personne n’est délivré du mal que par vous ; et par vous seulement les grâces de Dieu nous sont données.
Saint Antonin : Marie est le trône où Dieu dispense toutes ses grâces.
Saint Maximilien Kolbe : L’Immaculée doit conquérir pour Elle le monde entier, chaque âme en particulier et les rendre toutes à Dieu. Il faut donc la reconnaître comme elle est, en se soumettant à son règne plein de douceur.
Saint Bernard : Nous avons besoin d’un médiateur pour aller au Christ rédempteur et nous n’en pouvons trouver de meilleur que Marie.
Saint Bernard : Marie : Voie royale du Sauveur. Char sur lequel nos âmes s’élèvent jusqu’à Dieu.
Saint Maximilien Kolbe : Pratiquement, nous savons que les âmes qui se sont données à l’Immaculée complètement et sans limites, connaissent mieux le Seigneur Jésus et les mystères de Dieu. La Mère de Dieu ne peut conduire ailleurs qu’au Seigneur Jésus.
Saint Jean-Marie Vianney : Marie est notre médiatrice. C’est elle qui présente à son divin Fils toutes nos prières, nos larmes et nos gémissements. La dévotion à la Sainte Vierge est moelleuse, douce, nourrissante.
Innocent III : Jamais personne ne vous invoqua sans être exaucé.
COMMENT ?
Saint Bonaventure : O douce, ô clémente, ô aimable et glorieuse Marie, on ne peut prononcer ou entendre votre nom sans que le cœur s’enflamme et votre souvenir ranime l’affection de ceux qui déjà vous aiment.
Saint Maximilien Kolbe : Nous sommes renés dans le baptême qui enlève le péché. Nous renaissons sans cesse dans le sacrement de pénitence. Nous devons aller jusqu’à nous déifier et, à cet effet, nous avons le Très Saint Sacrement… Comment nous préparer à recevoir le plus possible de grâces ? Consacrons-nous à l’Immaculée ; qu’elle-même nous prépare, quelle reçoive son Fils en nous. C’est le moyen le plus parfait et le plus cher à Jésus et il nous apporte les fruits les plus abondants.
Pie XII : Auspicia quaedam : Nous désirons que, chaque fois que les circonstances opportunes le conseillent, l’on fasse cette consécration (au Cœur Immaculé de la Vierge Marie) dans les diocèses, dans les paroisses, mais aussi dans les familles ; et nous avons confiance que de cette consécration privée et publique sortiront en abondance les bienfaits et les faveurs célestes.
Saint Maximilien Kolbe : L’idéal de notre perfection, c’est notre consécration à l’Immaculée toujours, de jour comme de nuit, afin que, par nous, mais elle par nous, souffre et agisse.
Saint Maximilien Kolbe : C’est l’Immaculée seulement qui peut instruire chacun de nous à chaque moment, nous guider et nous attirer à elle pour que ce ne soit plus nous, mais elle qui vive en nous, comme Jésus vit en elle et le Père dans le Fils.
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort : Heureuse et mille fois heureuse est l’âme libérale qui se consacre à Jésus par Marie, en qualité d’esclave d’amour, après avoir secoué par le baptême l’esclavage tyrannique du démon !
Saint Louis-Maris Grignon de Montfort : La pratique essentielle de cette dévotion consiste à faire toutes ses actions avec Marie, c’est-à-dire prendre la Sainte Vierge pour le modèle accompli de tout ce qu’on doit faire.
Saint Maximilien Kolbe : Toute la perfection pour procurer la gloire de Dieu repose sur le fait d’être instrument de l’Immaculée, d’être sa chose, sa propriété. Notre vie intérieure doit être telle que nous soyons instrument dans les mains de l’Immaculée, pour lui permettre de nous conduire en tout. En vérité, nous sommes très faibles et, très souvent, nous ressentons cette faiblesse, mais le seul moyen de nous en sortir, c’est notre consécration à l’Immaculée.
Saint Jean-Marie Vianney : Oh! Pères et mères, si, tous les matins, vous mettiez vos enfants sous la protection de la Sainte Vierge, elle prierait pour eux, elle les sauverait et vous aussi. Oh ! Comme le démon redoute la dévotion envers la Sainte Vierge.
Pie XII – Consécration 8 décembre : Reine du Très Saint Rosaire, secours des chrétiens, refuge du genre humain, victorieuse de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés suppliants au pied de votre trône dans la certitude de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportune dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre cœur maternel.
Consécration de la France par Louis XIII : … Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la Très Sainte et Très Glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état… la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume…
UNE MISSION ?
Saint Maximilien Kolbe : Il faut conquérir l’univers et chaque âme en particulier, maintenant et à l’avenir, jusqu’à la fin du monde, à l’Immaculée et, par elle, au Cœur Sacré de Jésus.
Pie XII aux congrégations mariales : La consécration à la Mère de Dieu, dans la congrégation mariale, est un don total de soi, pour la vie et pour l’éternité ; ce n’est pas un don de pure forme ou de sentiment, mais un don effectif accompli dans l’intensité de la vie chrétienne et mariale, dans la vie apostolique où il fait du congréganiste le ministre de Marie, et pour ainsi dire, ses mains visibles sur la terre par le débordement spontané d’une vie intérieure surabondante, qui se reverse en toutes les œuvres extérieures d’une solide dévotion, en celle du culte, de la charité et du zèle.
CHARTRES ?
Lacordaire : Le rationaliste sourit, en voyant passer des files de gens qui redisent une même parole ; celui qui est éclairé d’une meilleure lumière comprend que l’amour n’a qu’un mot, et qu’en le disant toujours, il ne le répète jamais.
On peut consulter :
- Traité de la vraie dévotion à Marie, St L-M Grignon de Montfort, Editions de la Nouvelle Cité, Paris, 1989.
- La doctrine mariale du Pére Kolbe, Manteau, Bonamy, Editions P. Lethielleux.
- Les gloires de Marie, St Alphonse de Liguori.
- Ineffabilis Deus, Pie XII, 8 décembre 1954.
- Redemptoris Mater, Jean-Paul II, mars 1987.
- L’aqueduc ; Les louanges de la Vierge Marie, St Bernard, Editions du Seuil
MEMENTO-GUIDE QUESTIONS
I. Comment préparer les consécrations individuelles à la T.S. Vierge Marie ?
1) En lisant et méditant le « best-seller » de la dévotion à Notre-Dame : Le Livre d’or de St Louis-Marie Grignon de Montfort, à commander dans l’édition de la Nouvelle Cité, Paris 1989.
2) Suivre dans le Livre d’or (édition citée) les 33 jours de préparation indiqués par le Saint de la Vendée, par exemple pendant le mois de mai et début juin.
3) Lire tous les ouvrages de St Maximilien Kolbe, apôtre de la consécration à l’Immaculée. Exemple : Entretiens spirituels inédits, Ed. Lethielleux (10 rue Cassette, 75006 Paris).
4) Relire les Appel de Chartres n°23-24. Les demander à « L’Appel de Chartres », 12 rue Calmels – 75018 Paris, avec un chèque de 20 F.
II. Quelle cérémonie, quel document, quel insigne marqueront ces consécrations ?
— Pas de cérémonie particulière. Je vous propose (une possibilité parmi d’autres) de prononcer votre consécration le dimanche de Pentecôte devant le Saint Sacrement exposé à Epernon, ou à Chartres le lundi.
— Pas de document ni de formule imprimée. Je vous conseille celle de St Louis Marie Grignon de Montfort dans le Livre d’or (cité plus haut).
— Pas d’insigne. Il s’agit d’un engagement personnel sous le regard des anges.
III. A quoi nous engage cette consécration ?
A mieux vivre le grand engagement de notre baptême non seulement par une vie de prière et sacramentelle forte, mais aussi en étant les ardents missionnaires dont l’Eglise, la France et la Chrétienté ont tant besoin.