EXTRAITS ET CITATIONS POUR LE DIMANCHE
Par la série des mystères joyeux, douloureux et glorieux, l’âme repousse les trois maux qui entravent sa marche vers Dieu : le dégoût des humbles devoirs de la vie quotidienne (mystères joyeux) ; l’aversion pour la souffrance (mystères douloureux) : l’oubli des biens éternels (mystères glorieux).
UN MOINE BENEDICTIN
UNE REGLE DE VIE
L’Ave Maria, c’est une rose vermeille qu’on présente à Marie, c’est une perle précieuse qu’on lui offre, c‘est une coupe de nectar qu’on lui donne.
SAINT LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT
Cette manière de prier une fois connue, les fidèles éclairés par les méditations et enflammés par le texte de ces mêmes prières ont commencé à devenir d’autres homme : les ténèbres de l’hérésie se sont dissipés et la lumière de la foi catholique à brillé alors de tout son éclat.
SAINT PIE V
(1572)
Que cette sainte pratique de piété soit aimée et suivie dans les familles et dans les ateliers, chez les grands et chez le humbles, comme une glorieuse marque des chrétiens et un moyen excellent et assuré d’attirer la clémence divine…
LEON XIII
Le rosaire est, de toute les prières, la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge.
SAINT PIE X
Le Rosaire est une prière incomparable et d’une efficacité souveraine.
PIE XI
A MONSEIGNEUR RICHAUD EVEQUE DE LAVAL, EN 1939
Mais c’est surtout au sein des familles que Nous désirons que la pratique du Rosaire soit répandue, religieusement conservée et sans cesse développée. C’est en vain que l’on s’efforce d’enrayer le déclin de la civilisation si l’on ne ramène pas à la foi de l’Evangile la famille, principe et fondement de la société. Nous tenons à déclarer : la récitation du Rosaire en famille est un
moyen des plus efficaces pour réaliser un entreprise difficile.
PIE XII
1958
Le Rosaire doit être récité non seulement avec les lèvres mais aussi avec la pensée attentive aux sublimes vérités et avec un cœur brûlant de reconnaissance et d’amour.
JEAN XXIII
LETTRE AU CARDINAL VICAIRE DE ROME, 25 AVRIL 1963
Une des plus excellentes et des plus efficaces prières en commun que la famille chrétienneest invitée à réciter.
PAUL VI
MARIALIS CULTUS
Si la répétition de l’Ave Maria s’adresse directement à Marie, en définitive, avec elle et par elle, c’est à Jésus que s’adresse l’acte d’amour. La répétition se nourrit du désir d’être toujours plus pleinement conformé au Christ.
JEAN PAUL II
ROSARIUM VIRGINIS MARIÆ, 16 OCTOBRE 2002
Avez-vous le désir d’honorer la très sainte Mère de Dieu ? Dites AVE.
SAINT FRANÇOIS DE SALES
Je vous dirais les conversions merveilleuses que j’ai vues arriver en prêchant le saint Rosaire. Plus on est à Dieu et plus on aime l’Ave Maria.
SAINT LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT
Le chapelet est une prière utile entre toute, lorsqu’elle est bien faite.
SAINT CURE D’ARS
Quand je pense que j’ai eu tant de mal toute ma vie à dire mon chapelet !
SAINTE THERESE DE L’ENFANT JESUS
Prière extraordinairement puissante, arme incroyable…le chapelet approfondit ma pénétration théologique de l’Ecriture… Je le récite chaque jour.
SCOTT HAHN
UNIVERSITAIRE AMERICAIN, PROTESTANT A L’EPOQUE DE CES LIGNES, DEVENU CATHOLIQUE EN 1986
Quand on récite l’Ave Maria, l’enfer tremble, les démons prennent la fuite, le Ciel tressaille d’allégresse. Les grains bénis du Rosaire glissent entre les doigts, comme la semence féconde glisse entre les mains du semeur, pour aller germer dans le sein de la terre.
BIENHEUREUX ALAIN DE LA ROCHE
Pour arracher de la bouche d’un chrétien une prière à la Sainte Vierge dont ce chrétien a l’habitude, Satan mettrait en mouvement l’enfer tout entier. Un Ave Maria vaut plus que n’importe quel bien temporel. Le chapelet est une mitrailleuse de poche !
R.P DESURMONT
Parmi les prières que l’Eglise nous met sur les lèvres en l’honneur de la divine Mère, la plus belle, la plus efficace, celle que nous devons réciter avec le plus de confiance, c’est le chapelet, que les anges ont commencé, que l’Eglise à achevé et que l’Immaculée Conception est venue dérouler silencieusement, aux grottes de Massabielle, devant une humble bergère.
ABBE DAVID LEORNARD
L’APOSTOLAT A L’ECOLE DE LA SAINTE VIERGE
Quand notre âme ne sait plus que dire, ces petits grains, en s’entrechoquant dans nos doigts, parlent pour elle à Dieu et à la Vierge.
ABBE DAVID LEORNARD
L’APOSTOLAT A L’ECOLE DE LA SAINTE VIERGE
Le rosaire n’est presque rien. Il est tout modeste. Il se soumet aux risées de l’orgueil. Il est immense pourtant, et il est bon. Aimez-le ; faites-le aimer. La croix qui le signe vous gardera. Ses quinze séries de gains vous enseigneront. Ses mystères vous deviendront peu à peu familiers et vous inculqueront l’art de vivre. La couronne qu’ils forment a un grand sens. Elle vaut d’elle même, comme louange offerte à Marie et comme idéal. Et pour finir elle vous en présage une autre : couronne aux trois couleurs aussi en raison de la pureté conservée ou recouvrée, de la souffrance bien supportée et de la gloire acquise ; couronne qui emprunte au Christ la perpétuité de la sienne, et qui ne s’effeuillera jamais plus.
P. SERTILLANGES
Je n’ai pas à vous dire toutes les notes dont cette hymne de louange est fait, je n’en finirais pas, immense et incessant murmure des Ave Maria, formules variées par lesquelles on la prie… et cela même quand la récitation des Ave est un peu machinale et distraite, dictée cependant par un sentiment profond, un instinct du cœur où il y a pour elle une tendresse filiale qui peut se voiler, mais qui ne meurt pas, qu’on ne se résigne pas à laisser mourir…
DOM AUGUSTIN GUILLERAND
SILENCE CARTUSIEN
L’appellation donnée à Notre Dame de « Reine du Très Saint Rosaire » évoque, sans aucun doute, une grande victoire remportée sur les infidèles (il parle de la bataille de Lépante de 1571 et de la victoire des flottes chrétiennes sur les flottes turques) mais plus encore, les conquêtes de la foi sur le mal et l’ignorance religieuse.
PIE XII
Durant les dernières semaines de la guerre, ayant établi son quartier général à Senlis, il assistait tous les matins, dans la cathédrale, à l’une des premières messes puis il allait s’accouder à la balustrade de la chapelle de la Vierge de Bouvines. Même, quand cette statue fut mise à l’abri par les Autorités, le Maréchal Foch allait à la balustrade, rejoignait la Vierge dans un regard de ferveur, puis rapide, repartait à son travail. «Laissez-le, disait Clemenceau, ne le dérangez pas, ça lui a trop bien réussi jusqu’ici ».
R.P AMEDEE BRUNOT DE BETHARRAM
Le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique.
JEAN PAUL II
LETTRE APOSTOLIQUE ROSARIUM VIRGINIS MARIÆ
La contemplation du Christ trouve en Marie son modèle indépassable.
JEAN PAUL II
LETTRE APOSTOLIQUE ROSARIUM VIRGINIS MARIÆ
De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite.
JEAN PAUL II
LETTRE APOSTOLIQUE ROSARIUM VIRGINIS MARIÆ
Je vous salue Marie…
L »Ave Maria bien dit, c’est-à-dire avec attention, dévotion et modestie, est, selon les saints, l’ennemi du diable, qui le met en fuite, et le marteau qui l’écrase, la sanctification de l’âme, la joie des anges, la mélancolie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la Très Sainte Trinité.
SAINT LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT
TRAITE DE LA VRAIE DEVOTION A LA SAINTE VIERGE N°253
Récite ton chapelet, dit DIEU,
Et ne te soucie pas
De ce que raconte tel écervelé :
Que c’est une dévotion passée et
Qu’on va abandonner.
Cette prière-là, je te le dis
Est un rayon de l’Évangile :
On ne le changera pas. […]
Récite ton chapelet, dit DIEU,
Il faut que votre prière tourne,
Tourne et retourne,
Comme font entre vos doigts
Les grains du chapelet.
Alors, quand je voudrai,
Je vous l’assure,
Vous recevrez la bonne nourriture,
Qui affermit le cœur
Et rassure l’âme.
Allons, dit DIEU, récitez votre chapelet
Et gardez l’esprit en paix.
CHARLES PEGUY
Aucun de Vous n’ignore, Vénérables Frères, quels tourments et quels deuils ont apportés à la sainte Eglise de Dieu, vers la fin du XIIe siècle, par les hérétiques Albigeois qui, enfantés par la secte des derniers Manichéens, ont couvert le midi de la France et tous les autres pays du monde latin de leurs pernicieuses erreurs. Portant partout la terreur de leurs armes, ils étendaient partout
leur domination par le meurtre et les ruines.
Contre ce fléau, Dieu a suscité, dans sa miséricorde, l’insigne père et fondateur de l’Ordre dominicain. Ce héros, grand par l’intégrité de sa doctrine, par l’exemple de ses vertus, par ses travaux apostoliques, s’avança contre les ennemis de l’Eglise catholique, animé de l’Esprit d’en haut; non avec la violence et avec les armes, mais avec la foi la plus absolue en cette dévotion du Saint Rosaire que le premier il a divulguée et que ses enfants ont portée aux quatre coins du monde. Il prévoyait, en effet, par la grâce divine, que cette dévotion, comme un puissant engin de guerre, mettrait en fuite les ennemis et confondrait leur audace et leur folle impiété. Et c’est ce qu’a, en effet, justifié l’événement.
Grâce à cette nouvelle manière de prier, acceptée et ensuite mise régulièrement en pratique, par l’institution de l’Ordre du saint Père Dominique, la piété, la bonne foi, la concorde commencèrent à reprendre racine, et les projets des hérétiques, ainsi que leurs artifices, à tomber en ruines. Grâce à elle encore, beaucoup d’égarés ont été ramenés à la voie droite; et la fureur des
impies a été réfrénée par les armes catholiques qui avaient été levées pour repousser la force par la force.
L’efficacité et la puissance de cette prière ont été aussi expérimentées au XVIe siècle, alors que les armées innombrables des Turcs étaient à la veille d’imposer le joug de la superstition et de la barbarie à presque toute l’Europe. Dans ce temps, le Souverain Pontife saint Pie V, après avoir réveillé chez tous les princes chrétiens le sentiment de la défense commune, s’attacha surtout et par tous les moyens à rendre propice et secourable au nom chrétien la toute-puissante Mère de Dieu, en l’implorant par la récitation du Rosaire. Ce noble exemple, offert en ces jours à la terre et aux cieux, rallia tous les esprits et persuada tous les cœurs. Aussi les fidèles du Christ, décidés à verser leur sang et à sacrifier leur vie pour le salut de la religion et de leur patrie, marchaient sans souci du nombre aux ennemis massés non loin du golfe de Corinthe ; pendant que les invalides, pieuse
armée de suppliants, imploraient Marie, saluaient Marie, par la répétition des formules du Rosaire et demandaient la victoire de ceux qui combattaient.
La Souveraine ainsi suppliée ne resta pas sourde, car l’action navale s’étant engagée auprès des îles Echinades (Curzolaires) la flotte des chrétiens, sans éprouver elle-même de grandes pertes, remporta une insigne victoire et anéantit les forces ennemies.
C’est pourquoi le même Souverain et saint Pontife, en reconnaissance d’un bienfait si grand, a voulu qu’une fête en l’honneur de Marie Victorieuse, consacrât la mémoire de ce combat mémorable. Grégoire XIII a consacré cette fête en l’appelant fête du Saint Rosaire.
De même, dans le dernier siècle, d’importants succès furent remportés sur les forces turques, soit à Temesvar, en Pannonie, soit à Corcyre, et ils coïncidèrent avec des jours consacrés à la Sainte Vierge Marie et avec la clôture des prières publiques célébrées par la récitation du Rosaire.
Par conséquent, puisqu’il est bien reconnu que cette formule de prière est particulièrement agréable à la Sainte Vierge, et qu’elle est surtout propre à la défense de l’Eglise et du peuple chrétien en même temps qu’à attirer toutes sortes de bienfaits publics et particuliers, il n’est pas surprenant que plusieurs autres de nos prédécesseurs se soient attachés à la développer et à la
recommander par des éloges tout spéciaux.
LEON XIII
LETTRE ENCYCLIQUE « SUPREMI APOSTOLATUS OFFICIO » SUR LE TRÈS SAINT ROSAIRE
Quelle forme de prière collective pourrait être plus efficace et en même temps plus simple que le Rosaire familial dans lequel parents et enfants se groupent pour supplier le Père éternel par l’intercession de leur Mère très aimante, en méditant les mystères sacrés en notre foi ? Il n’y a pas de moyen plus sûr d’appeler les bénédictions de Dieu sur la famille et spécialement de préserver la paix et le bonheur du foyer que la récitation quotidienne du Rosaire. En plus de sa puissance supplicatoire, le Rosaire familial peut avoir des résultats à très longue portée, car les enfants qui en acquièrent la pieuse habitude à un âge tendre et impressionnable lui resteront fidèles toute leur vie, et leur foi en sera nourrie et renforcée.
PIE XII
LETTRE AU CARDINAL GRIFFIN, 4/07/1952