L’origine de cette dévotion est attribuée à saint Dominique, qui, au début du 13ème siècle, l’employa comme méthode de prédication contre les Albigeois.
Réciter ces prières en l’honneur de la Vierge Marie était, par comparaison avec un usage courtois du Moyen Age, comme si on Lui tressait une couronne ou un chapeau, un « chapel » de roses.
Certains pays (Pologne, Italie) ont gardé le nom de « couronne », d’autres comme la France, ont gardé celui de « chapelet ».
Les croisés de Terre Sainte, qui n’avaient pas la possibilité de réciter de longs chapelets, prirent l’habitude de le résumer trois
fois par jour dans la prière de l’Angélus.
La Vierge a été mêlée de façon très intime à tous les détails de la vie de Notre Seigneur.
Cette vie est pour nous pleine de réalités merveilleuses. Pour en pénétrer la richesse, nous n’avons pas de guide plus sûr que Marie.
Le Saint Père l’a rappelé dans sa lettre apostolique « Rosarium Virginis Marias » en proposant à la méditation des fidèles cinq mystères supplémentaires : les mystères lumineux. Ceux-ci peuvent être dit à la place des mystères joyeux, douloureux ou glorieux : « Le choix des mystères s’est imposé à cause de la trame originaire de cette prière , qui s’organisa à partir du nombre 150, correspondant à celui des Psaumes. » (Rosarium Virginis Mariae 19)
Traditionnellement, le nombre 3 est important puisqu’il correspond à la Sainte Trinité. Réciter le rosaire, c’est donc réciter 3 mystères choisis parmi ceux que l’Église nous offre pour méditer selon les paroles du Saint Père : » En se fondant sur la contemplation incessante, en compagnie de Marie, du visage du Christ. » (Rosarium Virginis Mariae 15)
Le rosaire est la prière la plus simple, que tout le monde connaît, toujours accessible même aux moments de plus grande fatigue et des plus grandes épreuves.
En nous faisant parcourir les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux de la vie de Notre Seigneur, il peut révéler aux plus savants comme aux plus humbles les secrets que Dieu cache aux orgueilleux.