Ce soir, ceux d’entre vous qui le désirent sont invités à se consacrer à Notre-Dame.
I. Mais qu’est-ce qu’une consécration ?
On consacre un calice, pour qu’il ne puisse plus être utilisé qu’à célébrer la Messe. Un bébé est consacré au Seigneur par les rites du baptême, qui chassent de son âme le péché originel et le libèrent de l’esclavage de Satan.
II. Pourquoi une nouvelle consécration ?
Mais, direz-vous, si notre âme a été consacrée à Dieu par le baptême, pourquoi effectuer une nouvelle consécration ?
Parce que nous sommes rarement fidèles aux promesses de notre baptême. Nous tombons facilement dans les pièges et les traquenards du démon. Les tentations gardent pour nous un attrait certain. Nous ne fuyons pas les occasions, les lieux, les personnes dont nous savons pourtant qu’ils nous entraînent au mal. Nous tolérons les critiques trop faciles sur le prochain, les regards impurs. Nous négligeons nos devoirs de prière, etc…
Ce qui nous manque le plus, c’est donc la ferme volonté de demeurer désormais fidèles à nos promesses. Or, en renouvelant notre consécration, nous raffermissons notre volonté.
III. Mais, pourquoi se consacrer à Marie ?
Nos fautes commises après le baptême, nous ont appris à nous défier de nous-mêmes. Nous sommes faibles. Nous avons péché si souvent que nous n’osons nous présenter directement devant notre Père du ciel. Alors, nous faisons comme le petit enfant qui se blottit dans les jupes de sa mère.
Car Marie est notre Mère et une très bonne mère.
En effet, au moment de mourir, « Jésus, voyant sa mère et, se tenant près d’Elle, le disciple qu’Il aimait, dit à sa Mère: « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta Mère. » Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit comme sienne ». (Jn XIX, 26-27).
Alors, pourquoi nous consacrer à Marie ? Eh bien, tout simplement, pour mieux appartenir à Dieu.
IV. Quels engagements faut-il prendre ?
Chers pèlerins, par la Consécration à Marie, vous imiterez saint Jean, et vous choisirez Marie pour votre Mère. Vous vous mettrez ainsi à son service, comme un chevalier servant.
Pour sceller cet engagement, vous pourrez à l’avenir décider de réciter chaque jour le Chapelet ou au moins une dizaine. Excellente résolution !
Autres résolutions souhaitables :
- Prenez Marie pour modèle et demandez-vous, chaque fois que vous devrez choisir : « Qu’aurait-Elle fait à ma place ? »
- S’il vous arrive de trouver les épreuves de la vie trop dures, offrez-lui vos épreuves. Présentées à son Fils par ses mains, ces épreuves prendront de la valeur, et vous verrez combien elle saura vous rendre les croix plus légères à porter.
- Enfin, confiez-lui souvent vos joies et vos peines dans un grand abandon. La devise fameuse ne ment pas : « Un serviteur de Marie ne périt jamais. Sa Mère a soin de lui ».
Maintenant, chers pèlerins, lisons ensemble la consécration à Marie de Saint Maximilien Kolbe, qui sera faite ce soir au bivouac de Gas, afin que ceux qui veulent faire cette consécration ou la renouveler puissent bien s’y préparer.
Consécration
à la Sainte Vierge
Daignez recevoir ma louange,
Ô Vierge bénie !
Immaculée Conception,
Reine du Ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs
et Mère très aimante,
à qui Dieu voulut confier
l’ordre de la miséricorde,
je me prosterne devant Vous, moi,
N…(dire son nom silencieusement)
pauvre pécheur que je suis,
je Vous supplie humblement
d’accepter mon être tout entier
comme votre bien et votre propriété
et d’agir en moi
et en toutes les facultés de mon âme
et de tout mon corps
en toute ma vie, ma mort
et mon éternité,
comme il Vous plaira.
Disposez de moi
comme Vous le désirez
pour réaliser
ce qui est écrit de Vous
« Elle écrasera la tête du serpent »
Et encore
« Vous seule vaincrez les hérésies
dans le monde entier ».
Qu’en vos mains toutes pures
et si riches de miséricorde,
Je sois un instrument docile,
Pour Vous faire connaître et aimer
De tant d’âmes tièdes ou égarées.
Ainsi s’étendra le Règne
du divin Cœur de Jésus.
En vérité,
là seulement où Vous venez,
s’obtient la grâce de la conversion
et de la sanctification des âmes,
parce que toutes les grâces
jaillissent du divin Cœur de Jésus
et s’écoulent sur nous
en passant par vos mains
maternelles. »