> accueil > Le pèlerinage 2007 > Consécration
Consécration à Marie
Consécration mariale, méditons encore
JOIE ET DOULEUR
Il faut qu'il y ait un "oui" perpétuel dans l'intime de l'homme. Rappelez-vous combien de fois dans la Sainte Bible, vous avez entendu : « Abraham ! Me voici ! ». Cette réponse revient toujours « Me voici ! ». Il n’y a pas d'autre parole. La disponibilité est toujours requise. Et de ce « Me voici », dans la mesure ou il est prononcé par l'intime profond de l'homme, découle une sagesse et une connaissance qui ne peuvent s'acquérir à force de travaux intellectuels, ni par des lectures et beaucoup de bibliothèques, ni par de grandes fatigues. C'est une connaissance qui envahit l'homme comme une grâce, comme des rayons de sagesse.
Les chrétiens entrent souvent dans la vie, dans les écoles et dans les différentes activités, avec une formation plus ou moins bonne, généralement avec une idée fausse qu’il leur faut toujours corriger pour que leur avancement sacré soit réel, vrai et efficace.
Souvent, au catéchisme, sans en être toujours conscient, on fait peu à peu passer l'idée que, si nous sommes bons chrétiens, tout ira bien, sur terre, que nous aurons toutes les choses matérielles: travail, santé, argent, estime, honneurs, en un mot, que nous aurons tout. C'est un 1eurre. C’est comme si nous disions que le Christ a vécu avec ces privilèges-là.
Le chrétien obtient ces choses intérieurement : il obtient des grâces, il obtient la paix, il obtient l'amour, celui que le monde ne peut donner, celui qui ne meurt pas ; il obtient la grande grâce du pardon, il est continuellement bénédiction. Car il est possible que nous souffrions, que nous soyons malades, que nous ayons des épreuves en tout genre, que nous soyons calomniés, que nous vivions dans la pauvreté et au milieu de désastres extérieurs, mais tout cela devient une grâce si nous nous offrons vraiment au Seigneur, sans condition.
Je ne parle pas des ermites, des prêtres et des consacrés, je parle de l'offrande qu'ont faite et font de nombreuses âmes, même en pleine vie du monde actif et bruyant.
Et nous devons bien savoir aussi que la Très Sainte Vierge, âme la plus pire et la plus belle, la créature la plus innocente et la plus sage, a reçu lorsque Jésus était encore tout petit, l'annonce qu'une « épée » devait transpercer son âme.
Lorsque nous avons été baptisés, « nous avons été baptisés dans la mort du Seigneur », comme le dit saint Paul. Cela veut dire, d’une part, que nous sommes prédisposés à accepter n’importe quelle douleur, épreuve, solitude et trahison sans maudire, à l’imitation du Christ ; et, d’autre part, que cette disponibilité ouvre, dans l’intime de l’homme, les portes mystiques à la joie éternelle que personne ne peut nous enlever, comme le dit le Christ. Ces deux réalités vont ensemble et se reçoivent ensemble selon le degré de préparation des personnes.
C’est pourquoi j’ai souvent dit que les enfants, comme les adultes, sont trompés quand ils croient que, puisque les sacrements ouvrent la porte de la vie, ils doivent s’attendre à un chemin de roses, sans la moindre douleur. Ils doivent, au contraire, se préparer à une joie que le monde ne connaît pas, qui nous envahit intérieurement ; et nous devons savoir que nous pourrons être aussi appelés à témoigner de notre Foi, à souffrir pour le bien de ceux que nous aimons, à souffrir comme le Christ, à côté du Christ, pour tous les hommes.
Père Théodossios-Marie de la Croix
Extrait de « La Consécration à la très sainte Vierge »
Editions Bénédictines 2005 Rue Georges Ratier 36 170 Saint-Benoît-du-Sault
www.editionsbenedictines.com
Consécration mariale, méditons encore
JOIE ET DOULEUR
Il faut qu'il y ait un "oui" perpétuel dans l'intime de l'homme. Rappelez-vous combien de fois dans la Sainte Bible, vous avez entendu : « Abraham ! Me voici ! ». Cette réponse revient toujours « Me voici ! ». Il n’y a pas d'autre parole. La disponibilité est toujours requise. Et de ce « Me voici », dans la mesure ou il est prononcé par l'intime profond de l'homme, découle une sagesse et une connaissance qui ne peuvent s'acquérir à force de travaux intellectuels, ni par des lectures et beaucoup de bibliothèques, ni par de grandes fatigues. C'est une connaissance qui envahit l'homme comme une grâce, comme des rayons de sagesse.
Les chrétiens entrent souvent dans la vie, dans les écoles et dans les différentes activités, avec une formation plus ou moins bonne, généralement avec une idée fausse qu’il leur faut toujours corriger pour que leur avancement sacré soit réel, vrai et efficace.
Souvent, au catéchisme, sans en être toujours conscient, on fait peu à peu passer l'idée que, si nous sommes bons chrétiens, tout ira bien, sur terre, que nous aurons toutes les choses matérielles: travail, santé, argent, estime, honneurs, en un mot, que nous aurons tout. C'est un 1eurre. C’est comme si nous disions que le Christ a vécu avec ces privilèges-là.
Le chrétien obtient ces choses intérieurement : il obtient des grâces, il obtient la paix, il obtient l'amour, celui que le monde ne peut donner, celui qui ne meurt pas ; il obtient la grande grâce du pardon, il est continuellement bénédiction. Car il est possible que nous souffrions, que nous soyons malades, que nous ayons des épreuves en tout genre, que nous soyons calomniés, que nous vivions dans la pauvreté et au milieu de désastres extérieurs, mais tout cela devient une grâce si nous nous offrons vraiment au Seigneur, sans condition.
Je ne parle pas des ermites, des prêtres et des consacrés, je parle de l'offrande qu'ont faite et font de nombreuses âmes, même en pleine vie du monde actif et bruyant.
Et nous devons bien savoir aussi que la Très Sainte Vierge, âme la plus pire et la plus belle, la créature la plus innocente et la plus sage, a reçu lorsque Jésus était encore tout petit, l'annonce qu'une « épée » devait transpercer son âme.
Lorsque nous avons été baptisés, « nous avons été baptisés dans la mort du Seigneur », comme le dit saint Paul. Cela veut dire, d’une part, que nous sommes prédisposés à accepter n’importe quelle douleur, épreuve, solitude et trahison sans maudire, à l’imitation du Christ ; et, d’autre part, que cette disponibilité ouvre, dans l’intime de l’homme, les portes mystiques à la joie éternelle que personne ne peut nous enlever, comme le dit le Christ. Ces deux réalités vont ensemble et se reçoivent ensemble selon le degré de préparation des personnes.
C’est pourquoi j’ai souvent dit que les enfants, comme les adultes, sont trompés quand ils croient que, puisque les sacrements ouvrent la porte de la vie, ils doivent s’attendre à un chemin de roses, sans la moindre douleur. Ils doivent, au contraire, se préparer à une joie que le monde ne connaît pas, qui nous envahit intérieurement ; et nous devons savoir que nous pourrons être aussi appelés à témoigner de notre Foi, à souffrir pour le bien de ceux que nous aimons, à souffrir comme le Christ, à côté du Christ, pour tous les hommes.
Père Théodossios-Marie de la Croix
Extrait de « La Consécration à la très sainte Vierge »
Editions Bénédictines 2005 Rue Georges Ratier 36 170 Saint-Benoît-du-Sault
www.editionsbenedictines.com