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Consécration à Marie
Consécration et temps liturgique
UN ERMITE MARIAL
Il a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005. Tout le monde connaît le grassouillet vicomte, l’explorateur du Maroc ou l’ermite de Tamanrasset. Mais qui sait que le Père de Foucauld se donna totalement à Marie afin d’être mieux à Jésus ?
Il comprit la nécessité de la consécration mariale en méditant la parole du Christ en croix (Jn 19 ,27).
« ‘Voici ta mère’. Ceci s’adresse à chaque âme. Tous, nous devons traiter la sainte Vierge comme notre mère, lui rendre les devoirs qu’un bon fils doit à une très bonne mère : affection, honneur, service, confiance, en un mot, tout ce que Notre-Seigneur lui-même rendait à la Très Sainte Vierge. Aimons-la, honorons-la, entourons-la en nous entretenant avec elle dans la prière ; servons-la en aidant de notre mieux à toutes les œuvres qu’elle favorise, à toutes celles qui sont entreprises en son honneur; ayons en elle une confiance absolue et invoquons-la, sans hésiter, avec cette confiance, en tous nos besoins, en tous nos désirs, toutes nos entreprises, toutes nos œuvres, toutes nos actions, en un mot, faisons pour elle tout ce que faisait Notre-Seigneur quand il était en ce monde, autant que cela nous est possible, montrons-nous envers elle les plus tendres des fils, nous souvenant que c’est là un point essentiel d’obéissance à Jésus et d’imitation de Jésus ; d’obéissance puisqu’il nous l’ordonne si formellement et si solennellement, du haut même de la Croix ; d’imitation car il fut toujours pour sa mère le modèle des fils… (Il est évident, d’ailleurs, que nous, qui aspirons à être les frères de Jésus, nous ne pouvons le devenir qu’à condition de nous montrer et d’être vraiment les fils de Marie : pour être le frère de Jésus, il faut de toute nécessité être fils de Marie)» (1).
N’est-ce pas logique, réaliste et indiscutable ? Et si nous ne pouvons comme le Bienheureux Père de Foucauld nous habiller de blanc en l’honneur de l’Immaculée et réciter deux rosaires par jour, ne pouvons-nous rester fidèle au chapelet ?
Mais surtout, offrons-nous à Marie aussi souvent que nous le pouvons, comme un enfant pour aimer sa maman.
Charles, en 1903, fait de ce point un vœu : « Je me propose d’entretenir en moi, la volonté de donner à Marie toutes mes actions, toutes mes prières, toutes mes souffrances,toutes mes œuvres satisfactoires, toute ma vie spirituelle, afin qu’elle offre et donne tout à Jésus » (2).
Comme Marie
De fait, ne pouvons-nous, à la suite de Charles, communier comme la Vierge ?
« Marie portait Jésus en elle, comme nous, après la sainte Communion. Ô Mère bien-aimée, vous portiez Jésus si bien, apprenez-nous à le porter quand nous venons de le recevoir et toujours ; quand nous venons de communier, il est en nous comme il était en vous par son corps. Apprenez-nous à le porter avec votre amour, votre recueillement, votre contemplation, votre adoration continuelles » (3).
Puisse le bienheureux nous attirer à sa suite, du péché au pardon, des ténèbres à la lumière, de la terre au Ciel, à Jésus par Marie.
Un Chanoine Régulier de la Mère de Dieu
1. Bienheureux Charles de Foucauld, « Méditation sur l’Évangile (Jn 19, 27) » in Œuvres spirituelles, Seuil, 1980, p. 280-281.
2. Bienheureux Charles de Foucauld, « Vœu de Noël 1903 », op. cit., p. 573.
3. Bienheureux Charles de Foucauld, « Considérations sur les fêtes de l’année (2 juillet 1898) », op. cit., p. 314.
Consécration et temps liturgique
UN ERMITE MARIAL
Il a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005. Tout le monde connaît le grassouillet vicomte, l’explorateur du Maroc ou l’ermite de Tamanrasset. Mais qui sait que le Père de Foucauld se donna totalement à Marie afin d’être mieux à Jésus ?
Il comprit la nécessité de la consécration mariale en méditant la parole du Christ en croix (Jn 19 ,27).
« ‘Voici ta mère’. Ceci s’adresse à chaque âme. Tous, nous devons traiter la sainte Vierge comme notre mère, lui rendre les devoirs qu’un bon fils doit à une très bonne mère : affection, honneur, service, confiance, en un mot, tout ce que Notre-Seigneur lui-même rendait à la Très Sainte Vierge. Aimons-la, honorons-la, entourons-la en nous entretenant avec elle dans la prière ; servons-la en aidant de notre mieux à toutes les œuvres qu’elle favorise, à toutes celles qui sont entreprises en son honneur; ayons en elle une confiance absolue et invoquons-la, sans hésiter, avec cette confiance, en tous nos besoins, en tous nos désirs, toutes nos entreprises, toutes nos œuvres, toutes nos actions, en un mot, faisons pour elle tout ce que faisait Notre-Seigneur quand il était en ce monde, autant que cela nous est possible, montrons-nous envers elle les plus tendres des fils, nous souvenant que c’est là un point essentiel d’obéissance à Jésus et d’imitation de Jésus ; d’obéissance puisqu’il nous l’ordonne si formellement et si solennellement, du haut même de la Croix ; d’imitation car il fut toujours pour sa mère le modèle des fils… (Il est évident, d’ailleurs, que nous, qui aspirons à être les frères de Jésus, nous ne pouvons le devenir qu’à condition de nous montrer et d’être vraiment les fils de Marie : pour être le frère de Jésus, il faut de toute nécessité être fils de Marie)» (1).
N’est-ce pas logique, réaliste et indiscutable ? Et si nous ne pouvons comme le Bienheureux Père de Foucauld nous habiller de blanc en l’honneur de l’Immaculée et réciter deux rosaires par jour, ne pouvons-nous rester fidèle au chapelet ?
Mais surtout, offrons-nous à Marie aussi souvent que nous le pouvons, comme un enfant pour aimer sa maman.
Charles, en 1903, fait de ce point un vœu : « Je me propose d’entretenir en moi, la volonté de donner à Marie toutes mes actions, toutes mes prières, toutes mes souffrances,toutes mes œuvres satisfactoires, toute ma vie spirituelle, afin qu’elle offre et donne tout à Jésus » (2).
Comme Marie
De fait, ne pouvons-nous, à la suite de Charles, communier comme la Vierge ?
« Marie portait Jésus en elle, comme nous, après la sainte Communion. Ô Mère bien-aimée, vous portiez Jésus si bien, apprenez-nous à le porter quand nous venons de le recevoir et toujours ; quand nous venons de communier, il est en nous comme il était en vous par son corps. Apprenez-nous à le porter avec votre amour, votre recueillement, votre contemplation, votre adoration continuelles » (3).
Puisse le bienheureux nous attirer à sa suite, du péché au pardon, des ténèbres à la lumière, de la terre au Ciel, à Jésus par Marie.
Un Chanoine Régulier de la Mère de Dieu
1. Bienheureux Charles de Foucauld, « Méditation sur l’Évangile (Jn 19, 27) » in Œuvres spirituelles, Seuil, 1980, p. 280-281.
2. Bienheureux Charles de Foucauld, « Vœu de Noël 1903 », op. cit., p. 573.
3. Bienheureux Charles de Foucauld, « Considérations sur les fêtes de l’année (2 juillet 1898) », op. cit., p. 314.