Voici si longtemps que nous travaillions ensemble sur mille sujets – pas tous très sérieux – que j’ai encore du mal à réaliser que Daniel Hamiche nous a quittés. C’était mon plus vieux complice, dont je fus le collaborateur pendant des années à « Légitimiste » et Communication & Tradition, et qui devint le mien par un de ces détours dont la Providence a le secret dans la nébuleuse de blogues où nous sévissons (où nous exerçons notre capacité de nuisance selon l’expression qu’il affectionnait), notamment pour Riposte catholique et l’Observatoire de la christianophobie – mais, beaucoup plus qu’un collaborateur, il était le vieux sage capable de m’encourager à foncer ou de me conseiller la prudence et nous n’avions pas besoin de palabrer longtemps pour savoir ce que nous devions faire pour accomplir notre devoir de journalistes catholiques et (donc) contre-révolutionnaires.
Je l’ai rencontré en 1993, dans le contexte du bicentenaire de la Terreur – j’étais déjà médiocrement jacobin. Mais c’est surtout quand il lança Communication & Tradition vers 1995 que j’ai commencé à fréquenter assidûment sa merveilleuse boutique de la rue Didot – et la « Mangeoire », bistrot mitoyen qui nous servait d’annexe.
Nous avons été ensemble sur tant de combats que je ne saurais les évoquer tous : pour la messe, pour la défense des enfants à naître, pour les chrétiens persécutés, pour le roi – et toujours finalement, pour le dire d’un mot qui les résumait tous dans son esprit, pour le Christ-Roi. La manchette de notre cher « Légitimiste » – que je l’avais poussé, avec une inconscience qui m’effraie quand j’y repense, mais que je ne regrette pas le moins du monde, à transformer en hebdomadaire – était d’ailleurs tirée de la post-communion de la solennité du Christ-Roi : « Sub Christi Regis vexillis militare gloriamur ». Lui qui n’était pas latiniste était ravi du jeu de mots qu’il y lisait en tordant à peine le texte : non pas seulement nous sommes fiers de combattre sous les étendards du Christ Roi, mais aussi nous sommes fiers de combattre avec le roi sous les étendards du Christ.
Daniel avait découvert le combat politique à l’extrême gauche – là où le « non serviam » luciférien est le plus monstrueusement conséquent. Quand il revint à la foi de son baptême, il ne l’envisagea plus jamais autrement que comme un combat pour que le Règne du Christ advienne dans son âme, mais aussi sur la nation et sur l’humanité tout entière. Son amour de la messe traditionnelle tenait d’abord à cet amour de la Royauté du Christ : toute la messe traditionnelle est orientée (c’est bien le cas de le dire) vers l’adoration du Créateur, à qui le Christ rend par les mains du prêtre, admirablement effacé et pour ainsi dire invisible, le sacrifice parfait et digne de Lui.
Mais Daniel n’était pas seulement un valeureux combattant de la foi catholique, si piétinée et méprisée dans notre monde, il était aussi un homme de fidélité au plan tout simplement naturel. Quelle fête il faisait à ses amis qui faisaient escale rue Didot ou, plus tard, à « L’Homme nouveau » (qui l’avait très gentiment accueilli après le retentissant effondrement de notre toute petite maison d’édition, achevée par le grand combat pour la « Passion » de Mel Gibson) ou dans tous les « rades » que nous avons écumés autour de Montparnasse (le plus souvent tenus par des Coptes ou d’autres chrétiens d’Orient pour joindre l’utile à l’agréable : le soutien à des frères persécutés et une bonne bouteille de « rouge bien frais ») !
Moi qui étais alors un gamin dans la Légitimité et qui n’avais connu que de loin la grande époque du millénaire capétien et que l’impressionnante ascension du prince Alphonse, je fis connaissance avec Daniel, grâce à Daniel, de bon nombre de fidèles. Comment ne pas évoquer ici le cher Pinoteau, la mémoire du légitimisme contemporain, le chancelier à la plume acérée, qui nous a quittés une semaine avant Daniel (et une semaine avant son épouse, qui nous semblait pourtant indestructible) ? Comment ne pas évoquer le cher abbé Chanut ? Et tant d’autres que je ne nommerai pas mais qui sont restés dans les prières quotidiennes de Daniel jusqu’à la fin.
Cette fidélité allait de pair avec une générosité fascinante. J’ai toujours connu Daniel fauché. Mais aussi toujours prêt à offrir l’obole de la veuve. Il fallait le voir arriver rue Didot chargé comme un baudet de cadeaux pour les enfants d’amis qu’il allait voir le samedi suivant. Que de fois ai-je été témoin (ou bénéficiaire !) de cette générosité touchante. Que de fois surtout ai-je vu des étoiles dans ses yeux quand il offrait une babiole à un enfant. Bien que n’ayant pas lui-même d’enfant (même si, à sa grande hilarité, un journaliste de la große presse comme il disait, l’avait un jour affublé de 5 petits-enfants), il était très proche des plus petits – qui le lui rendaient bien. Comme sainte Thérèse qu’il vénérait tant, il cultivait avec amour l’esprit d’enfance.
Enfin, on ne peut pas parler de Daniel sans parler de l’excellent compagnon qu’il était. Je ne sais pas combien d’heures nous avons pu passer à discuter en buvant tantôt une « moussette », tantôt un « rouge bien frais », selon ses principes extrêmement précis. Mais il avait le talent de rire dans l’adversité, de jeter un calembour absurde capable de mettre les rieurs de son côté. Ou, tout aussi facilement, de se hausser jusqu’aux plus fines discussions de théologie ou d’exégèse. Et souvent les deux à la fois. Je me souviens d’une émission sur Dieu sait quelle chaîne de télévision aux ordres, pendant sa campagne homérique pour la « Passion » de Gibson, où l’un de ces insupportables « experts » de salon avait commencé à l’attaquer son prétendu intégrisme, en pontifiant du haut de ses titres universitaires. Et Daniel, avec un bon sourire, avec sa voix chaleureuse, lui avait répondu en plagiant Pascal : Mais, cher Monsieur, je vous parle du Dieu de Jésus-Christ, pas du Dieu des philosophes et des savants. Le pauvre « expert » était retourné à la niche, un peu penaud !
L’Eglise militante, la France, le roi légitime, ont perdu un fidèle serviteur et nous tous, ses amis, nous avons la douleur de perdre un frère d’armes, mais j’ai bon espoir qu’avec la grâce de Dieu, le paradis se soit enrichi d’un nouveau saint aussi enjoué que militant – et que l’esprit français, fait de familiarité et de respect, de gaieté et de sérieux, soit à l’honneur au banquet céleste !
Le 15 août dernier, nous réapprenions l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie. Et nous apprenions le départ de Dom Forgeot à l'éternité.
Il est difficile d'écrire sur un Père Abbé, un religieux dont la première caractéristique est l'humilité et le «retrait du monde». Autant gloser sur la vie cachée du Seigneur à Nazareth... Toutefois nous avons les Evangiles dont celui de St Luc sur cette période de la vie du Seigneur. De même nous avons quelques aperçus sur la vie monastique bénédictine. Et quelques confidences recueillies nous permettent de saluer d'ores et déjà la mémoire du Père Abbé émérite. En attendant, s'il plait à Dieu, la parution d'une biographie plus ample et détaillée.
Dom Antoine Forgeot est né au sein d'une famille basque, comptant plusieurs militaires[1]. Il avait fait profession dans l'ordre de Saint Benoit, le 15 août 1955, et avait été ordonné prêtre en 1964. 3 attitudes nous retiendront surtout ici ; douce fermeté, humilité et joie.
Douce fermeté
Comme ses prédecesseurs, Dom Forgeot eut à cœur de maintenir une « via media », dans la double fidélité aux traditions monastiques bénédictines et au Saint Siège. Il rejoignait là-dessus la pensée et l'action du Cardinal Ratzinger, qui était venu présider un colloque sur la liturgie à l'Abbaye, en 2001. Devenu pape, et recevant Dom Pateau et son prédecesseur, Benoit XVI avait seulement dit au nouveau supérieur; « Demeurez fidèle à l'héritage du cher Père Abbé ».
L'abbaye était une de ces micro-chrétientés devenues aujourd'hui vitales[2], des «zones de protection et de résistance[3]» évoquées par le Saint Père. Cette fidélité étant indissociable de la fécondité spirituelle, Fontgombault deviendra sous son abbatiat « mère » de 3 abbayes filles ; Randol, Triors[4], Clear Creek, Gaussan (puis Donezan).
Humilité
Elu et installé en 1977 comme 3Ème Abbé de Fontgombault[5], après Dom Edouard Roux et Dom Jean Roy, il se voulait héritier de Dom Gueranger, Dom Delatte, et Mère Cécile Bruyère.
La bénédiction abbatiale est constitutive (donnée une fois pour toute, perpétuellement, à une personne), l'exercice de la charge est transmissible. Ceux qui ont exercé une charge et l'ont transmise ensuite connaissent le dernier temps de l'autorité; l'effacement. Dom Forgeot a connu cet effacement. Il faut une vraie maturité spirituelle pour reprendre alors sa place dans un ensemble que l'on a conduit auparavant. Maturité d'autant plus grande que l'on a plus intensément exercé cette charge. En effet, le rayonnement d'une abbaye et de son supérieur, en temps de crise dans l'Eglise et la vie religieuse, dépasse souvent la clôture. Combien de communautés naissantes ou éprouvées, de familles, de clercs et de fidèles ont trouvé une oasis à l'Abbaye, et un conseil, un encouragement, une lumière auprès de son Abbé...
Cette humilité transparaissait peut-être spécialement chez lui dans la célébration de la messe. Il était tout en même temps effacé derrière le Christ Prêtre en la Personne duquel il agissait – et pleinement absorbé, appliqué, imprégné du Saint Sacrifice qu'il offrait. «Lorsqu'on voyait le Père Abbé célébrer, on était frappé à la fois par sa grande fidélité aux rubriques liturgiques, et aussi par son intériorité, par son effacement pour être le plus transparent possible au mystère. Il était comme une fenêtre ouverte sur Dieu[6]».
Joie
Cette allégresse spirituelle qu'évoque la Règle, il en était irradié, et irradiant, notamment dans son regard pétillant et vif. Il avait dit simplement, avec un air malicieux, en donnant l'accolade à un frère nouvellement entré ; «Ah, enfin... Depuis le temps que je vous attendais!»
Oubli de soi.
Dans les derniers jours, Dom Forgeot avait dit comme en passant, à qui demandait des nouvelles de sa santé; «Oh, ça ne va pas...» Puis, tout juste après, il avait repris un autre sujet. Comme si parler de soi lui avait échappé.
2 jours avant son décès, il a été hospitalisé pour des difficultés respiratoires. Après plusieurs réanimations, il s'est éteint. Son corps transferé à l'abbaye a été veillé par ses frères de la communauté, de son retour à ses funérailles. En effet, la charité des moines « fait corps » visiblement dans la prière autour de chaque membre lors des étapes majeures de sa vie religieuse – et notamment au jour de son entrée à l'éternité. Ce jour, nos anciens dans la foi, éclairés et affermis par l'esperance et les fins dernières, l'appellent « dies natalis », anniversaire de naissance.
Touchante coincidence, Dom Forgeot a été rappelé à Dieu le 15 août. « Assomption de la Ste Vierge Marie... Fruit du Mystère ; la grâce d'une bonne mort », dit-on au fil du Rosaire...
Cette expression parle-t-elle encore ? L'instant ultime ne nous appartient pas absolument ; « on ne connait ni le jour ni l'heure ». Or l'enjeu est de taille, puisqu'à cet instant, l'âme se sépare du corps. Et dans cet état fixe et définitif, elle paraît devant Dieu son souverain juge. Moment clé donc, qu'on ne peut assurer complètement par soi-même. Mais par une autre, bien et mieux placée que nous. « Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort »... Oui, c'est bien Notre Dame qui prie pour que l'instant où l'âme se sépare du corps soit aussi l'instant où elle est unie par la grâce à son Créateur.
Il avait développé cette demande de l'Ave Maria dans une belle prière inspirée, pleine de tendresse filiale et virile;
« Notre-Dame du Bien-Mourir, Mère de Jésus et notre Mère, c’est avec la simplicité des petits enfants que nous venons à vous pour vous confier nos derniers instants et notre mort. (…) Mais pour que nous puissions affronter dans la paix cette ultime épreuve, si rude à notre nature, soyez aussi pour nous Notre-Dame du Bien-Vivre. » Parmi les milliers de personnes qui la récitaient chaque jour, j'ai connu un colonel de troupes de marine qui avait souvent cotoyé de près ce passage à l'éternité.
Le chrétien ne devance pas l'heure de Dieu, et le temps de l'Eglise. Il laisse place à son jugement. Mais il peut demander, dans l'esperance, « le lieu de rafraichissement, de lumière et de paix » pour l'un de ses frères. Et il peut prier Dieu de manifester selon sa volonté aux hommes l'union achevée d'une âme avec Lui. De manière privée, individuelle et discrète, mais de tout cœur.
Nous confions le repos de l'âme de Dom Forgeot à la Mère de Miséricorde. Il achevait aux pieds de cette Reine du ciel chaque jour de sa vie terrestre... Alors, achever le « jour de cette vie ici-bas » le 15 août est sans doute l'ultime regard miséricordieux de Notre Dame posé sur son fils, comme un clin d'oeil maternel et providentiel. Requiescat in pace, amen !
[1] Auguste Forgeot (1874-1927), lieutenant-colonel d'artillerie et maire-adjoint d'Anglet, lui-même fils du Colonel d'artillerie Lucien Forgeot.
[2] L'Homme Nouveau rapporte judicieusement les mots de Dom Forgeot sur l'institution monastique « qui donne l’exemple d’une petite société chrétienne, dans laquelle tout est organisé pour que soit reconnue la Royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ : saint Benoît ne veut dans son monastère que des gens décidés à militer pour le Seigneur Christ, le vrai Roi, il le dit dès le début de sa Règle. »
[3] Benoit XVI, Le sel de la terre. Entretiens avec Peter Seewald.
[4] La fondation a demeuré sous Dom Jean Roy. Elle fut conclue par Dom Antoine Forgeot, qui procéda à la nomination et l’installation de son premier Abbé en la fête de l’Annonciation 1981.
[5] Depuis 1948, date de la reprise de la vie bénédictine à l'Abbaye.
[6] Dom Jean PATEAU, Article in memoriam à Famille Chrétienne.
Michèle Arfel Madiran a été rappelée à Dieu au matin du 30 juin, sept ans après le décès de son époux, Jean Madiran, qui lui manquait tant. Elle est partie sans bruit au terme d’une longue maladie et de plusieurs semaines d’hospitalisation, vécues dans une grande discrétion : dans cette pudeur qui la caractérisait. Une pudeur de grande dame.
Très entourée pendant les derniers mois et semaines de sa vie, Michèle Madiran a pu recevoir les derniers sacrements. Puis la visite de dom Louis-Marie, le Très Révérend Père Abbé du Barroux, lui a permis de communier dans la maison Jeanne-Garnier à Paris où elle fut accueillie une semaine avant son entrée dans l’au-delà, devenue inéluctable. La médecine se contentait de soulager, s’effaçait devant la maladie victorieuse ; le moine bénédictin apportait des secours de valeur infinie, pour la vie éternelle qu’elle espérait.
Où elle espérait retrouver Jean Madiran…
Elle avait une belle admiration pour Jean Madiran, elle était son soutien et cela se voyait ; que de jolie complicité entre eux deux !
En regardant nos photos d’elle et lui – nous en avons quelques-unes – j’étais saisie par ce regard amoureux, presque un regard de jeune fille, que Michèle Madiran portait sur son écrivain de mari : auteur de combat, catholique des tranchées antimodernistes, homme debout pour défendre Dieu et la France, la plume à la main, jusqu’aux derniers jours de sa longue vie enracinée dans la vérité et l’amour de la patrie.
Il fallait bien un tel homme à Michèle, née en Algérie française, pied-noire passionnée, marquée à jamais par la blessure des terres perdues… Il lui fallait cet homme de foi grave, mais espiègle, aux yeux bleus pétillants, aimant le vin, la chanson, le rire et l’amitié parce que c’est aussi tout cela qui fait l’amour de la France.
Elle était la fille du Dr Legendre, pédiatre : un de ces « colons » aujourd’hui médiatiquement maudits qui vécurent là-bas au service de la population, apportant un bout de Métropole à travers l’éducation, la santé, les routes, les infrastructures, mais aussi la langue française qui lui fut léguée en héritage.
Les Legendre, c’était une lignée d’hommes et de femmes soignants. Michèle avait quatre frères et sœurs : un frère médecin ; elle-même était infirmière-chef spécialisée en neurologie. Derrière la froideur des mots, une femme pleine d’empathie et de ce que j’aurais envie de qualifier de douceur énergique. Toujours là. Toujours prête à aider.
Michèle fut très proche de sa famille par le sang. Mais aussi de sa famille d’adoption, amie de longue date de Jean Madiran : la grande famille de Jean-Claude et Dominique Absil. Les mots que me dit l’une de leurs filles en ces jours tristes de la séparation sont parlants : « C’était une deuxième maman pour nous tous. » « Elle était là quand j’étais malade ; elle était là quand j’accouchais. Nous pouvions toujours compter sur elle. » « Elle faisait partie de nous. »
Elle avait pris sous son aile un petit-fils des Absil, gravement handicapé, parce qu’il était handicapé. Jusqu’à aller, quand les circonstances devenaient trop difficiles, passer des jours et des nuits auprès de lui à l’hôpital. Charité discrète, active, enveloppante, sans l’ombre d’une contrainte.
De Michèle, je garde le souvenir lumineux d'une femme chaleureuse, amicale, droite. Je me souviens de sa voix posée, grave et rassurante. De son accueil si amical, de son humour pince-sans-rire. Du soutien, aussi, qu’elle nous apporta lorsque les choses prirent pour nous un tour difficile à “Présent”, quelques mois après le décès de Jean Madiran…
Beaucoup de prières l’ont accompagnée lors de son grand départ dans l'autre monde, le vrai. Que Dieu daigne l'accueillir et la réunir au plus vite avec ceux qu'elle a tant aimés et qui l’ont précédée là-haut, et qu’Il console ceux, si nombreux, à qui elle manque aujourd’hui.
Agnès Artur, née Agnès Romillat, nous a quitté le 24 mars 2020, je jour de la fête de l’archange St Gabriel, à l’âge de 87 ans. Elle était oblate o.s.b. de l’abbaye Ste Madeleine du Barroux.
Epouse de Jean-Pierre Artur, qui l'un des fondateurs de l'Association Notre-Dame de Chrétienté et pendant de très nombreuses années le trésorier de l’association en charge du pèlerinage de Chartres, Agnès était elle-même très impliquée dans la préparation du pèlerinage et le fonctionnement du secrétariat tout au long des trois jours, aux côtés de Marie-Louise Prévost, secrétaire général de Notre-Dame de Chrétienté.
Avec un dévouement inlassable que ne rebutait aucune tâche, elle donnait sans compter et dans la bonne humeur, comme elle l’avait toujours fait dans ses nombreux engagements, que ce soit le catéchisme des enfants, à commencer par les siens, l’aide aux prêtres de la Fraternité Sacerdotale St Pierre, la rédaction du bulletin des Associations Familiales Catholiques des Yvelines, dont Jean-Pierre avait la charge, ou sa participation aux séances du Bureau de l’Action Familiale et Scolaire.
« Persévérante dans le combat spirituel… dans la prière et les sacrements…Persévérante dans la bonne humeur… l’esprit toujours clair, le cœur ardent, remplie de l’esprit de piété mais sans superstition, rigoureuse mais sans rigorisme, profondément affectueuse mais sans fusion… » ce sont quelques-unes des qualités que son fils Guillaume, moine au Barroux sous le nom de Père Luc, lui attribuait dans la remarquable homélie qui fut lue au cours de la messe de funérailles célébrée le lundi 30 mars à Versailles, dans la chapelle de l’Immaculée Conception dont elle était une fidèle depuis l’origine.
Retenu par les exigences de la clôture monastique et du confinement généralisé, le Père Luc ne put présider cette cérémonie comme il l’aurait souhaité, mais Jean-Pierre eut le réconfort d’être accompagné, pour ce dernier adieu, par ses deux filles, Christine et Laurence, leurs époux et ses petits-enfants… et aussi par la foule de leurs amis qui, devant l’écran de leur ordinateur, participèrent à distance (confinement oblige) à cette belle cérémonie .
Merci Agnès pour ce que vous étiez et ce que vous avez fait au service de la Chrétienté. Nous prions pour vous et assurons votre époux, Jean-Pierre, vos enfants et petits-enfants de nos sentiments les plus amicaux.
nous avons appris le rappel à Dieu de Louis Fontaine, le 7 mars dernier, en la fête de Saint Thomas d'Aquin.
Il s'est éteint muni des sacrements de l'Eglise, en sa 92ème année.
Louis Fontaine a été un fidèle soutien du pèlerinage et de l'association Notre Dame de Chrétienté, depuis ses débuts.
Pour les scouts et amateurs de bonne litterature, la figure de Louis Fontaine est indissociable des éditions de l'Orme Rond, qu'il avait fondées sous la belle devise; "Seigneur, rattachez-moi à,l'arbre dont je suis" (A. de St Exupery). Il proposait de bonnes pages pour tous, au service de la nouvelle évangélisation mais sans rupture avec le passé.
Son fils Rémi, lui aussi présent parmi les premiers étudiants pèlerins de Chartres, avait repris le flambeau en s'illustrant dans le journalisme, l'édition et l'écriture.
Les jeunes d'hier auront lu avec bonheur la trilogie de Louis Fontaine; "Les aventures d'un petit tambour - Vive le Roi quand même - le lys et les coquelicots", aux éditions Elor. Et ceux d'aujourd'hui pourront lire ses autres ouvrages plus récents; "100 ans de scoutisme", "Contes de Noël", "Le Sang et la Gloire"...
Nous voulons redire de tout coeur nos prières et nos condoléances à sa famille.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 13 mars à 11 heures, en l'église Saint André de St Maurice (94410).
Et nous faisons nôtres les mots de son fils:
"Que Notre-Dame de la Route et des Eclaireurs reçoive son scout dans la Maison du Père !
Et que tous les saints scouts du Paradis, puissent l'accueillir !"
Abbé Alexis Garnier, Aumônier Général de Notre Dame de Chrétienté.
Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Quantum potes, tantum aude, quia major omni laude nec laudare sufficis. Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Laudis thema specialis, Panis vivus et vitalis hodie proponitur. Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodenæ datum non ambigitur. Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Sit laus plena, sit sonora ; Sit jucunda, sit decora ; mentis jubilatio. Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
Dies enim solemnis agitur in qua mensæ prima recolitur hujus institutio. C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis, phase vetus terminat. A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
Quod in cena Christus gessit, faciendum hoc expressit, in sui memoriam. Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis et vinum in sanguinem. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, præter rerum ordinem. Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
Sub diversis speciebus, signis tantum et non rebus, latent res eximiæ. Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Caro cibus, sanguis potus, manet tamen Christus totus, sub utraque specie. Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
A sumente non concisus, non confractus, non divisus, integer accipitur. Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille, quantum isti, tantum ille nec sumptus consumitur. Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
Sumunt boni, sumunt mali, sorte tamen inæquali : vitæ vel interitus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mors est malis, vita bonis, vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento quantum toto tegitur. Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
Nulla rei fit scissura signi tantum fit fractura ; qua nec status, nec statura signati minuitur. La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
Ecce panis angelorum factus cibus viatorum, vere Panis filiorum non mittendis canibus. Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
In figuris præsignatur, cum Isaac immolatur, Agnus paschæ deputatur datur manna patribus. D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Bone pastor, Panis vere, Jesu, nostri miserere, Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales tuos ibi commensales, Coheredes et sociales Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia. Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
La Prière de Saint Thomas d'Aquin « Lauda Sion salvatorem » (Sion, célèbre ton Sauveur) :
Lauda, Sion, Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
Quantum potes, tantum aude, quia major omni laude nec laudare sufficis. Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.
Laudis thema specialis, Panis vivus et vitalis hodie proponitur. Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.
Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodenæ datum non ambigitur. Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.
Sit laus plena, sit sonora ; Sit jucunda, sit decora ; mentis jubilatio. Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.
Dies enim solemnis agitur in qua mensæ prima recolitur hujus institutio. C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.
In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis, phase vetus terminat. A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.
Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.
Quod in cena Christus gessit, faciendum hoc expressit, in sui memoriam. Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.
Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.
Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis et vinum in sanguinem. C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.
Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, præter rerum ordinem. Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.
Sub diversis speciebus, signis tantum et non rebus, latent res eximiæ. Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.
Caro cibus, sanguis potus, manet tamen Christus totus, sub utraque specie. Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.
A sumente non concisus, non confractus, non divisus, integer accipitur. Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.
Sumit unus, sumunt mille, quantum isti, tantum ille nec sumptus consumitur. Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.
Sumunt boni, sumunt mali, sorte tamen inæquali : vitæ vel interitus. Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.
Mors est malis, vita bonis, vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.
Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento quantum toto tegitur. Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.
Nulla rei fit scissura signi tantum fit fractura ; qua nec status, nec statura signati minuitur. La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.
Ecce panis angelorum factus cibus viatorum, vere Panis filiorum non mittendis canibus. Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.
In figuris præsignatur, cum Isaac immolatur, Agnus paschæ deputatur datur manna patribus. D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.
Bone pastor, Panis vere, Jesu, nostri miserere, Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous, nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.
Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales tuos ibi commensales, Coheredes et sociales Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia. Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.
En cette fin de vacances, je vous rejoins pour confier à votre prière le repos de l'âme de Carole de Daran, épouse d'Olivier, ancien responsable de la logistique du pèlerinage. Elle est décédée ce vendredi 17 aout, à 13.30, suite à une longue maladie de coeur et des complications douloureuses. Ses obsèques sont célébrées mardi 21 aout à Puymaurin, dans le sud de la France.
Les bénévoles du pèlerinage forment une petite famille spirituelle, partageant bien des choses; succès ou échecs, difficultés,... éventuelles sautes d'humeur... joies et peines au service du pélé.
Mais ils portent aussi leurs propres joies et peines, et nous pouvons prier pour eux, comme un retour de gratitude pour leur dévouement.
Enfin, cela nous rappelle que derrière de nombreux bénévoles, il y a une famille, un époux ou une épouse, des proches qui consentent bien des sacrifices et soutiennent indirectement la bonne marche du pèlerinage.
Ayons donc à coeur de prier pour le repos de l'âme de Carole, et aussi pour son mari et ses enfants, douloureusement affectés.
Miséricordieux Jésus, donnez-lui le repos éternel!
In Christo,
abbé Alexis Garnier,
Aumônier Général du pèlerinage de Chartres.
Nous venons d'apprendre le rappel à Dieu du Cardinal Dario Castrillon Hoyos, préfet émérite de la Congrégation pour le Clergé, et ancien président de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, ce jeudi 17 mai, à Rome.
Après un séminaire en Colombie, le Cardinal avait étudié à la Grégorienne à Rome, où il avait obtenu un doctorat en droit canon, ainsi qu'à Louvain.
Il fut ordonné prêtre pour l'éternité le 26 octobre 1952 à Rome, et sacré évêque en juillet 1971. Evêque de Pereira, puis archevêque de Bucaramanga, il fut créé cardinal en 1998.
Il fut préfet de la congrégation pour le clergé de 1998 à 2006.
Lors de son ministère comme préfet de congrégation il avait eu à cœur de favoriser l'application du Motu proprio Ecclesia Dei de 1988, et les échanges entre le saint Siège et la Fraternité Sacerdotale St Pie X.
Au cours de la messe pontificale célébrée à Ste Marie Majeure en 2003, il rappelait la vraie profondeur de l'attachement à la liturgie, son enjeu de foi et d'unité vraie pour l'Eglise ; L’ancien rite romain conserve donc dans l’Eglise son droit de citoyenneté au sein de la multiformité des rites catholiques tant latins qu’orientaux. Ce qu’unit la diversité de ces rites, c’est la même foi dans le mystère eucharistique, dont la profession a toujours assuré l’unité de l’Eglise, sainte, catholique et apostolique. »
Il avait également répercuté l'appel du Saint Père aux évêques, pour « une compréhension et une attention pastorale renouvelée pour les fidèles attachés à l’ancien rite; et pour aider tous les catholiques à vivre la célébration des saints mystères avec une dévotion qui soit un vrai aliment pour leur vie spirituelle et qui soit source de paix ».
Il connaissait et aimait le pèlerinage de Chartres, qu'il avait d'ailleurs visité personnellement à 2 reprises ; à la Pentecôte 2001 (on relira avec bonheur son homélie à cette occasion) et en 2007, lors du 25° anniversaire.
Nous sommes bien touchés de son décès ! Et bien conscients aussi de la dette de gratitude que nous avons envers lui. Cette dette, nous l'acquitterons bien volontiers en offrant la prière et le sacrifice de la Messe pour le repos de son âme. Confiants dans la miséricorde de Dieu, nous nous tournons vers Lui par Marie, pour lui demander d'accueillir dans l'éternelle vie l'âme du cardinal.
Puisse-t-il entendre les mots du divin Maître :
« Serve bone... C'est bien, serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu t'es montré fidèle, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton Maître ».
Le cardinal Castrillon Hoyos lors du 25e anniversaire du pèlerinage de Chartres en 2007
Charles a rejoint le service des tentes lors du pèlerinage 2013 avec sa mère et sa soeur. Année après année il est devenu une des références parmis les équipiers avec son sourire et sa gentillesse. Toujours disponible il a su progressivement se montrer capable de diriger des équipes au point de se sentir prêt à reprendre le flambeau des tentes un jour. Il nous a malheureusement quitté trop tôt, âgé de seulement 21 ans.
En ces jours où nous rappelons le Verbe fait chair, venu "planter sa tente" parmi nous, prions Dieu de donner à notre cher Charles une tente au camp de repos et de joie, dans l'éternelle gloire !
2 messes anniversaires seront célébrées pour lui, les 20 décembre et 13 janvier à 11h, à la chapelle de l'Immaculée Conception, 8 rue Gibier, 78000 Versailles.
Infos: ndcaumonier(arobase)gmail(point)com
Lundi 30 janvier ont eu lieu les obsèques de M. Arnaud de Lassus en la cathédrale Saint Louis de Versailles. La Messe a été célébrée par le R.P. Argouarc'h. L'homélie a été donnée par M. l'abbé Garnier, aumônier général de Notre Dame de Chrétienté
Au sommaire: l'éditorial de Jean de Tauriers, le mot de l’abbé Jean de Massia, un aumônier du pèlerinage, la formation en 2015 par Xavier Hennequart, interview de Rejoyce, nos prestataires sonorisation, vidéo, énergie