Nier l’existence de Dieu et le fondement de la Doctrine Sociale de l’Église qu’on appelle la loi naturelle conduit indubitablement au désordre, au relativisme, à l’égoïsme, à un monde néolibéral à la dérive car sans boussole.
Aussi la parution avant l’été de l’ouvrage « La Doctrine Sociale de l’Église » écrit par Jean de Saint Chamas (U) et Olivier Vandame, aux éditions du Jubilé, est une excellente nouvelle.
Ce guide est rédigé dans un style très accessible et à la portée de tous. Il ne s’agit pas d’une présentation intellectualisée mais bien au contraire très concrète puisque partant des réalités observées, pour analyser les points qui marchent ou ne marchent pas et pourquoi, puis en dégager les enseignements, pour s’appliquer à les mettre en œuvre ensuite dans la vie quotidienne.
Ce guide de plus de 800 pages est une somme impressionnante d’informations. Il est très structuré et facile d’utilisation car très pédagogique.
Pour chaque thème abordé, les auteurs commencent par :
- Décrire la notion à l’aide de ce qu’en disent le Catéchisme de l’Église Catholique, le Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église et la Bible.
- Recenser les réalités constatées, avec en prime un résumé à la fin de chaque chapitre.
- Tirer de ces réalités les enseignements à retenir.
- Suggérer des applications possibles : « Que puis-je faire moi aujourd’hui ? »
Des références bibliographiques sont aussi proposées pour aller plus loin.
L’ouvrage expose de façon très compréhensible tous les principes de la Doctrine Sociale de l’Église (DSE), avec des citations de nombreux textes du magistère depuis le pape Léon XIII jusqu’à nos jours :
- Nous sommes uniques, dignes et d’une valeur inaliénable.
- Nous servons le bien commun.
- Nous avons besoin les uns des autres et nous disposons de biens (communication mutuelle des biens).
- Nous poursuivons des buts (principe de finalité).
- Nous formons des sociétés, car nous avons besoin les uns des autres (principe de réalisme social).
- Nous assumons des responsabilités (principe de subsidiarité).
- Nous sommes guidés par nos intérêts, accorder intérêt et devoir (principe de gouvernement).
Ce guide passe ensuite en revue des valeurs fondamentales révélant l’homme à lui-même :
- La liberté, conquête de l’intelligence et de la volonté.
- L’autorité au service des libertés.
- La dignité du travail.
- Les aspects individuels et sociaux de la propriété.
- La sollicitude pour les pauvres et les faibles.
Il ne s’agit pas de théories fumeuses ou de jus de cerveau, les deux auteurs témoignent dans leurs riches expériences que la DSE cela marche et porte de nombreux fruits dès lors qu’elle est mise en application.
Ce guide nous engage à passer à l’action et à combattre le démon : le démon du découragement, le démon de la défiance, le démon de la zizanie.
Il décortique très bien la spirale infernale pouvant paralyser notre agir à faire le bien :
Doute, soupçon è Crainte, peur è Repli sur soi
Ces manœuvres sont diaboliques car elles attaquent chacune des 3 vertus théologales :
- La doute tue la foi.
- La peur va à l’encontre de l’espérance chrétienne.
- Le repli sur soi est la négation de la charité , de l’amour en actes.
L’ouvrage montre qu’instaurer une spirale positive et vertueuse est possible par la restauration de :
la confiance è courage è ouverture aux autres.
Ces conditions indispensables permettent ainsi de généraliser peu à peu une pratique du progrès permanent, un maillage d’initiatives bienveillantes.
Pour reprendre la célèbre méditation des deux étendards de saint Ignace, chaque homme créé libre doit se déterminer et choisir :
- Soit ignorer Dieu et préférer le malin, mortel ennemi de notre nature humaine.
- Soit se mettre au service de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Tous appelés à être des ministres du Christ Roi, Il faut donc que le Christ règne sur nos intelligences, nos volontés, nos cœurs. Alors seulement nous pourrons, là où nous sommes placés, avec nos modestes dons et talents reçus, travailler à l’extension du règne de Jésus-Christ pour le bonheur de tous car Jésus est la voie, la vérité, et la vie.
Achetez ce guide, son prix est très modique (25 € soit le prix de 2,5 paquets de cigarettes), c’est un excellent investissement pour un développement durable.
Lisez-le, comme le recommande vivement le cardinal Robert Sarah dans sa préface :
« Je souhaite que ce ouvrage soit lu aussi bien des prêtres que des fidèles, en particulier les plus jeunes, et qu’il ait la diffusion qu’il mérite dans les paroisses, les mouvements catholiques laïcs engagés dans la promotion humaine et chrétienne, et aussi sur les lieux de travail, en particulier au sein des syndicats professionnels et dans le cadre de la formation permanente des employés , des cadres et des chefs d’entreprise, de même que dans les lycées, facultés, grandes écoles et instituts d’enseignement professionnel. »