Moïse, la foi et l’obéissance

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C’est en nous que l’Exode trouve son accomplissement parfait, lorsque le véritable Moïse, celui qui fut tiré des eaux du Jourdain (…) Jésus-Christ notre Seigneur, avec le bâton de sa croix, nous fait sortir, à travers l’eau du baptême, de l’esclavage du diable dont Pharaon est la figure. Nous arrachant à l’Egypte, ce royaume de ténèbres, il nous appelle à vivre dans la lumière, en délaissant l’obscurité des œuvres de ce monde.

Saint Gaudence de Brescia

« Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir de la terre d’Egypte » . Ces paroles ne s’adressent pas seulement à ceux qui jadis sont sortis d’Egypte : elles s’adressent plus encore à toi qui les écoutes maintenant, si toutefois tu sors d’Egypte, si tu n’es plus esclave des Égyptiens. « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir de la terre d’Egypte, de la maison de servitude » (Ex 20, 2). Réfléchis : les affaires du siècle et les actions de la chair ne seraient-elles pas cette maison de servitude et, à l’opposé, la fuite des choses du siècle et la vie selon Dieu ne seraient-elles pas la maison de la liberté, selon ce que dit le Seigneur dans l’Évangile : « Si vous demeurez dans ma parole, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ? » (Jean 8,31-32)

Origène

Le Seigneur appelle David un homme selon son cœur, parce qu’il exécutait tous les vouloirs divins : « J’ai trouvé David, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés (Act. XIII, 22).  » David, en effet, se tenait toujours à la disposition de la volonté divine, et il en fait mainte protestation : « Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt (Ps. LVI, 8 CVII, 2).  » Son unique prière était celle-ci : « Seigneur, enseignez-moi à faire votre volonté (Ps. CXLII, 10). »

Saint Alphonse de Liguori
La volonté de Dieu

J’ai remarqué bien des fois que Jésus ne veut pas me donner de provisions, il me nourrit à chaque instant d’une nourriture toute nouvelle, je la trouve en moi sans savoir comment elle y est.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Jésus m’a fait sentir qu’en obéissant simplement je lui serai agréable.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

§ 1. Le premier commandement.

  • Pourquoi est-il dit au commencement : « Je suis le Seigneur ton Dieu » ?
    En tête des commandements il est dit : Je suis le Seigneur ton Dieu pour que nous sachions que Dieu, étant notre Créateur et Seigneur, peut nous commander ce qu’il veut et que nous, ses créatures, nous sommes tenus de lui obéir.
  • Qu’est-ce que Dieu nous ordonne par les paroles du premier commandement : Tu n’auras pas d’autre Dieu en ma présence ?
    Par les paroles du premier commandement : « Tu n’auras pas d’autre Dieu en ma présence », Dieu nous ordonne de reconnaître, d’adorer, d’aimer et de servir Lui seul comme notre souverain Seigneur.
  • Comment accomplit-on le premier commandement ?
    On accomplit le premier commandement par l’exercice du culte intérieur et du culte extérieur.

Catéchisme de Saint Pie X
Chapitre 2 – Les commandements qui regardent Dieu

Nul ne peut entrer dans la vie éternelle que par l’obéissance. C’est la clef de l’obéissance qui a ouvert la porte du paradis, fermée par la désobéissance d’Adam. Quand je vis que l’homme, que j’aimais tant, était privé de la fin glorieuse pour laquelle je l’avais créé, et qu’il ne pouvait jamais revenir à moi par lui-même, je me sentis forcé par mon ineffable bonté de prendre les clefs de la sainte obéissance et de les remettre aux mains de mon Fils bien-aimé, qui, fidèle à mes ordres, ouvrit la porte du ciel ; et nul, depuis, ne peut entrer par cette porte, si ce divin portier ne lui ouvre avec la clef de l’obéissance ; car il a dit dans l’Évangile que personne ne peut venir à moi que par lui.

L’obéissance a l’humilité pour nourrice ; c’est elle qui l’alimente chaque jour. On est aussi obéissant qu’on est humble, et aussi humble qu’on est obéissant. L’humilité est la nourrice qui aide la charité, et qui nourrit de son lait la vertu de l’obéissance ; elle la couvre d’opprobres, elle la revêt du mépris de soi-même, afin de me plaire davantage. Quel en est le plus parfait modèle? C’est mon Fils, le doux Jésus. Qui s’est plus abaissé et méprisé ? N’est-ce pas lui, puisqu’il a été abreuvé d’opprobres, de moqueries et d’affronts, puisqu’il a sacrifié sa vie corporelle pour me plaire? Qui a été plus patient ? Jamais on n’entendit sortir de sa bouche la plainte ou le murmure ; il a reçu avec patience les injures, et il suivit avec amour l’obéissance qui lui avait été imposée par
moi son Père.

Notre Seigneur à Sainte Catherine de Sienne

Nous marchons par la foi et non par la vue.

Saint Paul
II COR.V,7

« Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude » (Ex 20, 2). Le Décalogue se veut donc une confirmation de la liberté conquise. En effet, les commandements, si on les regarde en profondeur, sont le moyen que le Seigneur nous donne pour défendre notre liberté aussi bien des conditionnements internes des passions que des abus externes de personnes mal intentionnées.
(…)
A travers la loi donnée par la main de Moïse, le Seigneur révèle qu’il souhaite passer avec Israël un pacte d’alliance. Plus qu’un ordre, la loi est par conséquent un don. Plus que commander ce que l’homme doit faire, elle veut manifester à tous le choix de Dieu : il est du côté du peuple élu ; il l’a libéré de l’esclavage et il l’entoure de sa bonté miséricordieuse. Le Décalogue est le témoignage d’un amour préférentiel.

Benoît XVI
Homélie en Basilique Vaticane III Dimanche de Carême, 19 mars 2006

Le désir de l’âme est comblé par là même qu’il demeure insatiable, car c’est là proprement voir Dieu que de n’être jamais rassasié de le désirer.

Saint Grégoire de Nysse
Vie de Moïse

Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu.

Saint Paul
HEB.XI, 6

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie ; mais la colère de Dieu demeure en lui.

JN. III, 36.

-Qu’est-ce que la foi ?
-La foi est une vertu surnaturelle qui fait que notre intelligence adhère très fermement et sans crainte de se tromper, bien qu’elle ne le voie pas, à ce que Dieu nous a révélé, notamment sur lui-même et sur sa volonté de se donner un jour Lui-Même à nous comme objet de notre bonheur parfait.

Père Thomas Pègues, OP
La somme théologique de Saint Thomas d’Aquin en forme de catéchisme, 1919

Comme l’enfant est sous la tutelle de ses père et mère de la terre, le chrétien est sous la tutelle de son Père qui est dans les cieux ; croyant à la parole de Dieu comme il croit à la parole de son père ; ayant la foi à Dieu comme il a la foi à son père. (…)
Le père sait bien des choses que l’enfant ne sait pas, et l’enfant doit croire. Dieu sait aussi beaucoup de choses que l’homme ne sait pas, et qu’il doit croire sur la parole de Dieu, quand Dieu fait à l’homme l’honneur de lui parler…
Mais quand Dieu, le Père des esprits, parle à sa créature, comme son dessein est de l’élever au-dessus d’elle-même, et de la faire entrer en participation non plus d’une simple vérité naturelle, mais d’une vérité d’une nature divine, par conséquent supérieure à la nature humaine, en d’autres termes, surnaturelle, l’homme ne trouve plus dans sa nature une puissance suffisante pour recevoir un enseignement qui le dépasse et surpasse de toute la distance de Dieu à l’homme. Alors, si Dieu veut être cru sur parole, il faut de toute nécessité qu’il élève jusqu’à lui, c’est-à-dire surnaturellement, la faculté naturelle que l’homme a de croire. Et quand Dieu fait ce bien à l’homme, nous disons qu’il lui a donné la grâce de la foi… La foi est un don de Dieu.

Père Emmanuel
Lettre à une mère sur la Foi

Nous-mêmes, nous sommes en Egypte lorsque nous vivons une vie de péché.

Aelred de Rievaulx
(1110-1167), moine cistercien anglais

Moïse a manifesté son humilité en refusant le ministère si grand que Dieu voulait lui confier ; puis, en l’acceptant, il montra sa soumission.

Saint Augustin

Quand des ténèbres de l’erreur on est conduit à la lumière de la connaissance, quand d’une vie terrestre on se convertit aux débuts de la vie spirituelle, on sort d’Egypte et l’on vient au désert.
Ce bâton, instrument de tous ces exploits, par lequel l’Egypte est subjuguée et Pharaon dominé, ce bâton est la croix du Christ grâce à laquelle le prince de ce monde est réduit à néant.
Les Hébreux ne parvinrent à la Terre de leurs désirs qu’après avoir séjourné au désert… Qu’il soit l’hôte du désert celui qui veut devenir citoyen des cieux.

Origène

Par le Décalogue, Dieu préparait l’homme à devenir son ami et à n’avoir qu’un seul cœur avec son prochain : c’est pour le bien de l’homme que Dieu agissait de la sorte (…) Aussi ces paroles du Décalogue demeurent-elles chez nous, les Chrétiens. Bien loin d’avoir été abolies, elles ont reçu amplification et développement du fait de la venue du Seigneur dans la chair.

Saint Irénée

Sans cesse nous quittons l’Egypte, nous parcourons le désert de la vie humaine, nous dirigeons vers Dieu notre chemin : nous célébrons sans cesse la fête du passage (la fête de Pâques).

Saint Eusèbe

Les Pères du désert croyaient que les terres arides avaient dans la création une valeur inestimable aux yeux de Dieu, précisément parce qu’elles n’en avaient aucune pour les hommes… Le désert était la région dans laquelle le peuple choisi avait erré pendant quarante ans sous la garde de Dieu seul. Il aurait pu atteindre la Terre Promise en quelques mois, s’il s’y était rendu directement. Selon le plan de Dieu, il devait apprendre à L’aimer dans la solitude, et à regarder toujours les années passées dans le désert comme le temps idyllique des épousailles avec le Seigneur.
Le désert est, par conséquent, la demeure logique de l’homme qui cherche à n’être rien que lui-même, c’est-à-dire une créature solitaire et pauvre, sous la dépendance de Dieu seul, sans grand dessein qui s’interpose entre elle et son Créateur.
Le désert est l’asile du désespoir. Et le désespoir maintenant est partout. Ne croyons pas que notre solitude intérieure consiste dans l’acceptation de la défaite. Nous ne pouvons rien éviter par un consentement tacite à la défaite… Alors, voici notre désert : vivre en face du désespoir, mais n’y pas consentir. Le fouler aux pieds par l’Espérance dans la Croix. Faire sans cesse la guerre au désespoir. Cette guerre est notre désert. Si nous combattons avec courage, nous trouverons le Christ à nos côtés. Si nous ne pouvons regarder le désespoir en face, nous ne trouverons jamais le Seigneur.

Thomas Merton
Les Chemins de la Joie

Il faut passer par le désert, et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide et qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul…

Bienheureux Charles de Foucauld

Que les hérétiques allèguent les Ecritures, nous ne devons pas ajouter foi à leur paroles, ni nous écarter de la tradition primitive de l’Eglise, ni croire autre chose que ce qui a été transmis par succession dans l’Eglise de Dieu.

Origène
IIIème Siècle

Autrefois, le doigt de Dieu gravait les lois sur des tables de pierre, maintenant c’est dans le cœur de l’homme qu’il écrit.

Saint Augustin

Ecoute, ô mon fils, les préceptes du Maître, et incline l’oreille de ton cœur. Reçois volontiers l’avertissement d’un père plein de tendresse, et accomplis-le efficacement , afin que le labeur de l’obéissance te ramène à celui dont t’avait éloigné la lâcheté de la désobéissance. A toi donc s’adresse en ce moment ma parole, qui que tu sois, qui, renonçant à tes propres volontés pour militer sous le vrai roi, le Seigneur Jésus-Christ, prends en main les puissantes et glorieuses armes de l’obéissance.

Saint Benoît
Règle de Saint Benoît (prologue)

Le protestant admet, le catholique croit. Le catholique reçoit l’Eglise comme un autre Christ; dès qu’elle parle en son nom, il se soumet en toute obéissance comme au Christ lui-même. Telle est l’attitude qui procure le salut : écouter le Christ, écouter l’Eglise, accepter sa doctrine, se soumettre à ses directions.

Dom Marmion, OSB
Le Christ idéal du moine

Afin que je n’aie de doutes sur rien, Tu m’as placée sous la maternelle protection de Ton Eglise, cette mère véritablement tendre, qui m’assure en Ton nom de la vérité de la foi et veille à ce que je ne m’égare jamais.

Sainte Faustine Kowalska
Petit Journal

La source la plus prochaine de la foi pour un catholique n’est pas un livre, mais la parole enseignante vivante de l’Eglise : c’est dans cette parole que se trouve la Révélation, dont le document fondamental est l’Ecriture Sainte, qui est elle-même le dépôt écrit de la première tradition.

Professeur May
Doyen de la faculté de droit canon, Mayence

Il nous faut suivre avec foi (la) parole de vie éternelle. La suivre avec foi et avec cette humilité de l’enfant qui, sûr de son impuissance, s’abandonne totalement dans les bras de son père. Il s’y repose et dort tranquillement, parce qu’il sait que le père le tient dans ses bras, qu’il le défend et l’emmène vers un lieu de repos.

Sœur Lucie de Fatima
Appel du message de Fatima

Ces paroles ne sont pas adressées seulement à ceux qui jadis sont sortis d’Égypte, écrit Origène ; elles le sont beaucoup plus à vous qui les écoutez maintenant, si toutefois vous sortez d’Égypte et n’êtes plus esclaves des Egyptiens. L’Egypte, explique le célèbre Docteur, représente le monde. C’est là cette maison de servitude, où l’homme vit sous la tyrannie de la chair, sous le harcèlement continu des affaires du siècle. Le Christ nous en a fait sortir par le mystère de la Rédemption, Il nous a rendus à la liberté d’enfants de Dieu. Après avoir détruit nos ennemis dans la mer Rouge, c’est-à-dire dans les eaux du Baptême, Il nous conduit, à travers le désert du renoncement, au pied de la montagne de la perfection chrétienne. Mais avant de nous laisser entreprendre l’ascension de celle-ci, Il nous en tient à distance respectueuse, nous révélant à nous-même notre impuissance, notre indignité et le besoin que nous avons d’être purifiés. Il nous demande de Le reconnaître pour notre Seigneur et notre Dieu, comme fit saint Pierre à Césarée, quand il confessa : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant », ou saint Thomas, quand il se prosterna au Cénacle, en disant : »Mon Seigneur et mon Dieu ! »(…)
L’histoire du veau d’or montre la violence de l’indévotion qui pousse les hommes à reporter sur la créature, sous quelque forme que ce soit, l’hommage et le culte qu’ils doivent à leur Créateur. Les Israélites ont adoré un veau, mais les hommes du XVIIIe siècle ne les ont-ils pas imités quand ils ont rendu un culte à la déesse Raison dans la cathédrale de Paris ?…(…)
Gardons-nous de ceux qui travaillent pour lui [le démon], même quand ce sont des personnes aussi respectables qu’Aaron ! Méfions-nous de ceux qui veulent enlever la confiance absolue que nous devons avoir dans les paroles de l’Écriture, dans les enseignements de l’Église, dans l’infaillibilité de sa Tradition, dans la valeur transcendante de ses moindres pratiques liturgiques. Prenons garde à ceux qui nous exhortent à « reconsidérer » dans la lumière froide de la critique et de l’hypercritique, tout ce qu’ils ont appris au catéchisme, toutes ces croyances simplistes, disent-ils, excellentes sans doute pour une humanité encore à l’état de l’enfance, mais que la science du XXème siècle ne permet plus vraiment d’entériner !

Dom Jean de Monléon, OSB
Histoire Sainte – Moïse (1956)

Seigneur, je Vous bénis pour le grand don de la Foi divine que j’ai reçu de Vous, et qui est le soutien principal de ma vie, la lumière de mon esprit, la raison de ma raison, la consolation de mon cœur dans les peines, et le solide encouragement de ma volonté dans le combat quotidien de la terre !
(…)
Quel don que celui de la Foi ! Quels mouvements de joie et quels triomphes dans les plus pauvres des cœurs quand ces cœurs croient ! Prions Dieu de confirmer en nous cette grâce ! C’est le plus beau signe, c’est la plus profonde distinction posée sur cette terre entre les âmes et les hommes.

Abbé Perreyve (1831 – 1865)
Grandeur du don de la Foi

Il est impossible que la foi, même informe, subsiste dans celui qui nie un seul article de foi, alors même qu’il confesse la vérité de tous les autres.

Saint Thomas d’Aquin
Somme théologique II II, Q. 5, A. 3

Si c’est un acte d’humilité et d’obéissance que de se laisser guider par l’Eglise, car elle a tout reçu de Jésus, c’est aussi pour nous un moyen d’arriver infailliblement à connaître le Christ, à approfondir le sens de ses mystères, et à lui rester unis, pour trouver en lui, non seulement un modèle, mais la source de vie éternelle qu’il a fait jaillir par l’abondance de ses mérites.

Bienheureux Dom Marmion
Le Christ, vie de l’Ame

Garde le dépôt de la foi. Mais qu’est-ce que ce dépôt ? C’est ce qui t’a été confié, et non ce qui a été trouvé par toi : c’est ce que tu as reçu, et non ce que tu as inventé. Ce n’est pas affaire d’invention personnelle, mais de doctrine, non d’usage privé, mais de tradition publique. Tu ne dois pas en être l’auteur, mais le gardien.

Saint Vincent de Lerins
Cité par le Cardinal Suhard, lettre pastorale de Carême 1947

L’enseignement intégral de la vérité révélée, dans la fidélité à la Tradition, par la parole et le témoignage de sa propre vie, est le chemin le plus approprié pour réaliser l’unité de l’Eglise, si désirée par Notre Sauveur.

Jean-Paul II
Discours du 17 septembre 1994

Nous voulons demeurer inséparablement unis à l’Eglise romaine, à cette Eglise mère et maîtresse, avec laquelle toutes les Eglises et tous les fidèles répandus par toute la terre doivent s’accorder dans les causes de Dieu, à cause de sa principale et excellente principauté.

Bossuet
Discours sur l’unité

Votre patience sera plus parfaite si vous évitez troubles et soucis inutiles. Si le Bon Dieu veut prolonger l’heure de l’épreuve, ne vous plaignez donc pas, ne cherchez pas à en savoir le pourquoi.
Le peuple hébreux a erré quarante ans dans le désert avant d’entrer dans la Terre Promise.

Saint Padre Pio

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