Pour le pèlerinage, je n’ai marché que de 1989 à 1998. J’ai plusieurs souvenirs bouleversants, comme la confession d’une personne qui ne s’était pas confessée depuis plus de trente ans et qui revenait à la foi après un détour dans le bouddhisme. Ou d’adultes qui n’avait reçu que le baptême et qui se confessaient pour la première fois. Parmi ceux-ci, une jeune fille à qui la Providence a voulu que ce soit moi qui donne sa première communion à la messe qui a suivi, alors qu’il y avait des centaines de communiants et des dizaines de prêtres. Un autre souvenir touchant est celui d’une jeune femme qui m’avait montré la photo de son bébé très mignon et mort tout petit en me disant : « Je sens qu’il m’appelle ».Quelques années après je rencontre au pèlerinage son mari qui m’apprend que sa femme est décédée. Il y a encore d’autres souvenirs liés à la confession, mais là je ne puis évidemment rien dire. Le secret absolu de la confession freinera les témoignages des prêtres.  Un religieux, aumônier du pèlerinage