Je t’aime, ô ma Patrie,
Pour tes monts neigeux et fiers,
Pour la chanson jolie
De tes fleuves toujours clairs.
Pour tes grèves,
Que soulèvent
Des flots si bleus,
Où l’on voit briller les cieux
Calmes et radieux.
Je t’aime pour tes plaines
Où mûrissent les moissons,
Pour tes forêts de chênes,
Pour tes bois et tes vallons,
Pour tes vignes qui s’alignent
Sur tes coteaux,
Pour le chant de tes ruisseaux
Où boivent les oiseaux.
Je t’aime pour la grâce
Dont se parent tes enfants,
Pour la fierté qui passe
Au regard de leurs vingt ans.
Pour leur âme
Qui s’enflamme
Prompte au secours,
Et se donne, sans retour,
D’un simple et pur amour.
Je t’aime, ô douce France,
Pour la gloire de ton nom,
Pour les bienfaits immenses
De ton cœur joyeux et bon.
De patrie
Plus chérie
Il n’en est pas ;
Pour la paix, voici nos bras,
Nos corps, pour tes combats !